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[08/06/2013] LE GRAND MÉCHANT BEAT #9 @ GLAZART
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il y a 11 ans 7 mois #44129
par JanineVodka
[08/06/2013] LE GRAND MÉCHANT BEAT #9 @ GLAZART a été créé par JanineVodka
Le gentil petit beat bien apprêté, sur sa tête ayant un beau casque posé, prétendait arriver à la ville sans encombre, pour déposer sa dernière démo. Avec son Beats by Dre bien ciré et ses espadrilles aux couleurs d’été, il comptait déjà dans sa pensée, tous ces beaux festivals où il allait faire danser : je vais faire lever les bras à Ibiza, aller au technival pour la première fois, envoyer du gros son et tout le monde sera à fond ! je vais tous les faire jumper ! je vais tout exploser !
Mais c’était sans se douter que sur son chemin, Le Grand Méchant Beat et ses beats ravageurs il allait croiser : « alors, en route pour les festivals d’été ? ta démo va tout déchirer ? attends je vais te faire écouter la mienne héhéhé ». Avant même qu’il ne puisse esquiver, le gentil petit beat lui même se mit à jumper, voyant ainsi sa démo et son Beats by Dre tomber et se briser. Adieu, techniveaux, festivals et gros sons. C’est encore Le Grand Méchant Beat qui l’a fait vriller !
Et pour continuer sur notre lancée, un plateau de taille vous a été concocté !
L’un père fondateur du hardcore, militant des musiques dures depuis 20 ans, boss du label mythique Industrial Strength , DJ défonceur de dancefloor: LENNY D viendra de New-York pour l’une de ses rares dates hardcore à Paris. À ses côtés, l’un des artistes découverts notamment sur le label Industrial Strength, STORMTROOPER , DJ et producteur aux multiples influences dark & hard, sa mission, créer le chaos dans ton cerveau. AKIRA , boss du label Hong-Kong Violence , porteur d’une musique dure et sans concession, nous fait l’honneur de vernir au Grand Méchant Beat pour l’une de ses trop rares prestations en France, il n’a pas joué à Paris depuis 1998. Le très prometteur DJ et producteur français, Damm , du crew Cyberkoin , fera son premier passage au Grand Méchant Beat pour représenter la nouvelle génération hardcore ! À ses côtés les deux agitateurs parisiens des soirées Boxson , Bobby & Playfull se chargeront de vous chauffer les oreilles et votre hôte, Le Grand Méchant Loup, AK47 , clôturera cette deuxième saison en chansons hahaha !
RDV le Samedi 08 juin à Glazart pour Le Grand Méchant Beat #9, dernière édition de la saison !
Lien event FB: www.facebook.com/events/146164222231525/?ref=22
Mais c’était sans se douter que sur son chemin, Le Grand Méchant Beat et ses beats ravageurs il allait croiser : « alors, en route pour les festivals d’été ? ta démo va tout déchirer ? attends je vais te faire écouter la mienne héhéhé ». Avant même qu’il ne puisse esquiver, le gentil petit beat lui même se mit à jumper, voyant ainsi sa démo et son Beats by Dre tomber et se briser. Adieu, techniveaux, festivals et gros sons. C’est encore Le Grand Méchant Beat qui l’a fait vriller !
Et pour continuer sur notre lancée, un plateau de taille vous a été concocté !
L’un père fondateur du hardcore, militant des musiques dures depuis 20 ans, boss du label mythique Industrial Strength , DJ défonceur de dancefloor: LENNY D viendra de New-York pour l’une de ses rares dates hardcore à Paris. À ses côtés, l’un des artistes découverts notamment sur le label Industrial Strength, STORMTROOPER , DJ et producteur aux multiples influences dark & hard, sa mission, créer le chaos dans ton cerveau. AKIRA , boss du label Hong-Kong Violence , porteur d’une musique dure et sans concession, nous fait l’honneur de vernir au Grand Méchant Beat pour l’une de ses trop rares prestations en France, il n’a pas joué à Paris depuis 1998. Le très prometteur DJ et producteur français, Damm , du crew Cyberkoin , fera son premier passage au Grand Méchant Beat pour représenter la nouvelle génération hardcore ! À ses côtés les deux agitateurs parisiens des soirées Boxson , Bobby & Playfull se chargeront de vous chauffer les oreilles et votre hôte, Le Grand Méchant Loup, AK47 , clôturera cette deuxième saison en chansons hahaha !
RDV le Samedi 08 juin à Glazart pour Le Grand Méchant Beat #9, dernière édition de la saison !
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il y a 11 ans 6 mois #44156
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: [08/06/2013] LE GRAND MÉCHANT BEAT #9 @ GLAZART
En attendant le 08 juin prochain, pour son 5ème Podcast,
Le Grand Méchant Beat
vous propose d'écouter ou réécouter le mix que
Max Rush
a méchamment exécuté lors de la 8ème édition, le 06 avril dernier. C'est bon et brutal ! Enjoy et RDV le 08 juin à Glazart pour la 9ème et dernière édition de la saison
Tracklist de "Little Bird"
Doctor-P: Big Boss (Afruxx remix)
Porter Robinson: Spitfire (Endymion remix)
Hellsystem: Terrible Name
Nosferatu feat. Minckz: Unglory
Ritchie Gambino: Gangsta Story
Miss K8: Hallucin8
Miss K8: Bloodrush
Amnesys: Destroy d elements
Tieum & Neophyte: Vulgar display of power
Lowroller & AK-Industry vs Noizeskill: Triple assault
The Outside Agency: Centipedes & Sentinels
Lowroller vs N-Vitral: Hell capsule
The Outside Agency: Cautionnary tales
Lowroller vs Negative-A: Suckerz
The Outside Agency: Backpack Wisdom
Drokz: Play it ruff
Drokz: Brand new kickz
Drokz: Sneakerhead
Podcast en écoute et téléchargement ici
Lien event FB Le Grand Méchant Beat #9 le 08 juin à Glazart
Tracklist de "Little Bird"
Doctor-P: Big Boss (Afruxx remix)
Porter Robinson: Spitfire (Endymion remix)
Hellsystem: Terrible Name
Nosferatu feat. Minckz: Unglory
Ritchie Gambino: Gangsta Story
Miss K8: Hallucin8
Miss K8: Bloodrush
Amnesys: Destroy d elements
Tieum & Neophyte: Vulgar display of power
Lowroller & AK-Industry vs Noizeskill: Triple assault
The Outside Agency: Centipedes & Sentinels
Lowroller vs N-Vitral: Hell capsule
The Outside Agency: Cautionnary tales
Lowroller vs Negative-A: Suckerz
The Outside Agency: Backpack Wisdom
Drokz: Play it ruff
Drokz: Brand new kickz
Drokz: Sneakerhead
Podcast en écoute et téléchargement ici
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il y a 11 ans 6 mois #44168
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: [08/06/2013] LE GRAND MÉCHANT BEAT #9 @ GLAZART
Le 08 juin approche et la dernière édition de la saison des soirées
Le Grand Méchant Beat
aussi... Alors, pour commencer cette nouvelle série d'interview, nous ouvrons le bal avec
STORMTROOPER
, soldat du côté obscur de la force! Enjoy
Bonjour soldat du côté obscur. On ne te voit pas souvent en France donc pourrais-tu tout d'abord te présenter ? Comment est-ce tu as été recruté par le côté obscur de la force ? Où tout a commencé pour toi dans la scène rave, les fêtes, la musique ? Quelle a été ton premier « waow électronique » qui t’a amené à travailler à l'Etoile de la mort ? La vie est-elle meilleure sur Tataouine (lol) ?
Bonjour, mon nom est Peter, 33 ans, et mes loisirs sont la natation, la lecture et le cyclisme... non, je déconne. Je fais de la musique (production et djing) depuis 1998. Mais tout a commencé en 1993 lorsque j'ai acheté mes premiers CDs Thunderdomes et Rave the City. Dès lors, de suite, j'étais infecté, mais mon premier vrai moment « OMG » [Ndlr « Oh MY God !] a été ma première rave, le 4 Mars 1995, Rave City, aéroport de Munich, 20 000 ravers... à partir de ce moment, je savais que je voulais être un jour là-haut, derrière les platines. Sinon, Tataouine était assez ennuyeux. Encore heureux que j'ai réussi à tracer ma route hors de cette gigantesque boule de sable :-D
Tu sembles avoir de nombreuses influences musicales et créer beaucoup de styles différents de musique électronique, du hardcore à l’industrial etc... Quel est le point de commun entre tous ces styles de musique pour toi ? Un sentiment de puissance ? Comment tu choisis la musique que tu vas composer?
J'ai en effet beaucoup d'influences musicales, allant du hip hop au Métal en passant par le Breakbeats Downtempo, la DnB et le hardcore de mes collègues producteurs. À cause de cela le style de mes productions est également très large. Pour faire un certain style, je dois être dans le bon état d’esprit, je dois le sentir. Ce n’est pas comme s’il suffisait de s'asseoir et dire « Let's do industrial ». Si je suis d’humeur uptempo à ce moment là, ça ne fonctionne tout simplement pas. Et c'est la chose la plus importante avec la musique que vous produisez – vous devez la ressentir.
La sortie qui « t’a rendu célèbre » est ta première sortie sur Industrial Strength . Depuis, ta musique est très populaire, mais tu ne sembles pas suivre les « tendances », par exemple, tu ne sembles pas faire beaucoup de crossbreed comme beaucoup d'artistes ont tendance à faire. Est-ce à dire que tu as choisi la liberté musicale contre les tendances et les genres ?
Absolument. Peut-être que je serais beaucoup plus célèbre si je m'en tenais à un seul style et que les gens pouvaient me catégoriser, mais ce ne serait pas moi. J'ai besoin d'exprimer mes sentiments, et ce n'est pas possible dans un seul style. Bien sûr je suis influencé par les tendances et les adapte à mes trucs habituels, mais je ne dirais jamais « Ok, nous allons coller à ce qui est à la mode ». Pour cela, je suis trop artiste et aussi moins... disons… « fournisseur de service »
En tant que producteur, quel est ta méthode de travail et de création ? Ce qui te donne envie de faire ceci ou cela en termes de musique ? Comment travailles-tu ? Combien de temps te faut-il pour arriver à un morceau fini?
Comme je l’ai déjà dit, je ne peux faire de la musique que si je le sens. Parfois j'entends des trucs dans mon environnement, qui déjà m'inspirent et me font penser comment cela pourrait sonner dans un morceau. Puis j’allume Cubase, je rassemble tous les bruits que je veux utiliser dans le morceau, je fais des boucles avec et enfin je commence à organiser le tout. Il n'y a aucun temps mort, j'ai besoin d'être sur des rails. Parfois, j'ai fini un morceau en trois ou quatre heures, mais ce n'est pas très souvent. La plupart du temps, il me faut plusieurs soirées. J'aime aussi faire une minute d'un arrangement, tout fermer et reprendre le lendemain. Si quand je le rouvre il m’inspire de la même manière que le jour d’avant, je le continue. Si ce n'est pas le cas, je le mets de côté jusqu'à ce que j'ai envie de travailler à nouveau dessus.
Est-ce que ton activité musicale te permet d’en vivre ? Si oui, peux-tu nous dire un peu comment ? Vis-tu seulement de hardcore? Si ce n'est pas le cas, a quoi ressemble le reste de ta vie ? Emploi, loisirs, etc...
Je pourrais vivre du djing, oui, mais je pense que c’est trop risqué. Je ne veux pas être anxieux de ne pas pouvoir payer mon loyer si je n'ai pas assez de bookings. Je veux pouvoir profiter de mes prestations pour le public et ne pas le faire parce que je le dois. C’est la raison pour laquelle j'ai un boulot ordinaire de 9 à 5 en tant que courtier en valeurs mobilières. Cela couvre mes frais et le djing est un extra.
Original english version HERE
Lien event FB: www.facebook.com/events/146164222231525/?ref=22
Bonjour soldat du côté obscur. On ne te voit pas souvent en France donc pourrais-tu tout d'abord te présenter ? Comment est-ce tu as été recruté par le côté obscur de la force ? Où tout a commencé pour toi dans la scène rave, les fêtes, la musique ? Quelle a été ton premier « waow électronique » qui t’a amené à travailler à l'Etoile de la mort ? La vie est-elle meilleure sur Tataouine (lol) ?
Bonjour, mon nom est Peter, 33 ans, et mes loisirs sont la natation, la lecture et le cyclisme... non, je déconne. Je fais de la musique (production et djing) depuis 1998. Mais tout a commencé en 1993 lorsque j'ai acheté mes premiers CDs Thunderdomes et Rave the City. Dès lors, de suite, j'étais infecté, mais mon premier vrai moment « OMG » [Ndlr « Oh MY God !] a été ma première rave, le 4 Mars 1995, Rave City, aéroport de Munich, 20 000 ravers... à partir de ce moment, je savais que je voulais être un jour là-haut, derrière les platines. Sinon, Tataouine était assez ennuyeux. Encore heureux que j'ai réussi à tracer ma route hors de cette gigantesque boule de sable :-D
Tu sembles avoir de nombreuses influences musicales et créer beaucoup de styles différents de musique électronique, du hardcore à l’industrial etc... Quel est le point de commun entre tous ces styles de musique pour toi ? Un sentiment de puissance ? Comment tu choisis la musique que tu vas composer?
J'ai en effet beaucoup d'influences musicales, allant du hip hop au Métal en passant par le Breakbeats Downtempo, la DnB et le hardcore de mes collègues producteurs. À cause de cela le style de mes productions est également très large. Pour faire un certain style, je dois être dans le bon état d’esprit, je dois le sentir. Ce n’est pas comme s’il suffisait de s'asseoir et dire « Let's do industrial ». Si je suis d’humeur uptempo à ce moment là, ça ne fonctionne tout simplement pas. Et c'est la chose la plus importante avec la musique que vous produisez – vous devez la ressentir.
La sortie qui « t’a rendu célèbre » est ta première sortie sur Industrial Strength . Depuis, ta musique est très populaire, mais tu ne sembles pas suivre les « tendances », par exemple, tu ne sembles pas faire beaucoup de crossbreed comme beaucoup d'artistes ont tendance à faire. Est-ce à dire que tu as choisi la liberté musicale contre les tendances et les genres ?
Absolument. Peut-être que je serais beaucoup plus célèbre si je m'en tenais à un seul style et que les gens pouvaient me catégoriser, mais ce ne serait pas moi. J'ai besoin d'exprimer mes sentiments, et ce n'est pas possible dans un seul style. Bien sûr je suis influencé par les tendances et les adapte à mes trucs habituels, mais je ne dirais jamais « Ok, nous allons coller à ce qui est à la mode ». Pour cela, je suis trop artiste et aussi moins... disons… « fournisseur de service »
En tant que producteur, quel est ta méthode de travail et de création ? Ce qui te donne envie de faire ceci ou cela en termes de musique ? Comment travailles-tu ? Combien de temps te faut-il pour arriver à un morceau fini?
Comme je l’ai déjà dit, je ne peux faire de la musique que si je le sens. Parfois j'entends des trucs dans mon environnement, qui déjà m'inspirent et me font penser comment cela pourrait sonner dans un morceau. Puis j’allume Cubase, je rassemble tous les bruits que je veux utiliser dans le morceau, je fais des boucles avec et enfin je commence à organiser le tout. Il n'y a aucun temps mort, j'ai besoin d'être sur des rails. Parfois, j'ai fini un morceau en trois ou quatre heures, mais ce n'est pas très souvent. La plupart du temps, il me faut plusieurs soirées. J'aime aussi faire une minute d'un arrangement, tout fermer et reprendre le lendemain. Si quand je le rouvre il m’inspire de la même manière que le jour d’avant, je le continue. Si ce n'est pas le cas, je le mets de côté jusqu'à ce que j'ai envie de travailler à nouveau dessus.
Est-ce que ton activité musicale te permet d’en vivre ? Si oui, peux-tu nous dire un peu comment ? Vis-tu seulement de hardcore? Si ce n'est pas le cas, a quoi ressemble le reste de ta vie ? Emploi, loisirs, etc...
Je pourrais vivre du djing, oui, mais je pense que c’est trop risqué. Je ne veux pas être anxieux de ne pas pouvoir payer mon loyer si je n'ai pas assez de bookings. Je veux pouvoir profiter de mes prestations pour le public et ne pas le faire parce que je le dois. C’est la raison pour laquelle j'ai un boulot ordinaire de 9 à 5 en tant que courtier en valeurs mobilières. Cela couvre mes frais et le djing est un extra.
Original english version HERE
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il y a 11 ans 6 mois #44185
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: [08/06/2013] LE GRAND MÉCHANT BEAT #9 @ GLAZART
Pour son 6e Podcast,
Le Grand Méchant Beat
vous propose un Big Bad Force mix par le vétéran du coté obscur du hardcore:
Stormtrooper
.
Enjoy et RDV le 08 juin à Glazart pour la 9ème et dernière édition de la saison
Tracklist:
01. Frame of Mind - Hard Times
02. Cemon Victa - Nature of the Beast
03. Stormtrooper - Piercing Noise
04. The Relic - Mark of the Beast
05. In-Toxx - The Ninth Circle
06. Traffik - Wired
07. Stormtrooper - F.O.A.D.
08. Waldhaus - Creative Destruction
09. Waldhaus & Stormtrooper - Experimental Injections
10. SML as Freakuience - Time is on my side
11. Sandy Warez - FreeDoom
12. Stormtrooper - 20 Years of aural Butchering
13. Erre & Hardlogik vs. Syrinx - D.I.E.
14. Speakerdemon - Tunnelvision
15. Synapse - Renoised Sine VIP
16. Stormtrooper - Planetary Anima
17. Switch Technique & Deathmachine - Black FIre
18. The Dj Producer - Modus Operandi
19. Stormtrooper - Beautiful Music
20. N3AR - Firebomb
21. Stormtrooper - What's dead should stay dead
Podcast en écoute et téléchargement sur Mixcloud ici
Ou sur directement sur le Soundcloud de Stormtrooper ici
Lien event FB Le Grand Méchant Beat #9 le 08 juin à Glazart
Enjoy et RDV le 08 juin à Glazart pour la 9ème et dernière édition de la saison
Tracklist:
01. Frame of Mind - Hard Times
02. Cemon Victa - Nature of the Beast
03. Stormtrooper - Piercing Noise
04. The Relic - Mark of the Beast
05. In-Toxx - The Ninth Circle
06. Traffik - Wired
07. Stormtrooper - F.O.A.D.
08. Waldhaus - Creative Destruction
09. Waldhaus & Stormtrooper - Experimental Injections
10. SML as Freakuience - Time is on my side
11. Sandy Warez - FreeDoom
12. Stormtrooper - 20 Years of aural Butchering
13. Erre & Hardlogik vs. Syrinx - D.I.E.
14. Speakerdemon - Tunnelvision
15. Synapse - Renoised Sine VIP
16. Stormtrooper - Planetary Anima
17. Switch Technique & Deathmachine - Black FIre
18. The Dj Producer - Modus Operandi
19. Stormtrooper - Beautiful Music
20. N3AR - Firebomb
21. Stormtrooper - What's dead should stay dead
Podcast en écoute et téléchargement sur Mixcloud ici
Ou sur directement sur le Soundcloud de Stormtrooper ici
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il y a 11 ans 6 mois #44186
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: [08/06/2013] LE GRAND MÉCHANT BEAT #9 @ GLAZART
Pour cette deuxième interview de la série, voici celle de Dj Damm du crew Cyberkoin. Enjoy!
Salut DaMM. Malgré ton jeune âge, tu as déjà un certain parcours dans les musiques électroniques dures aussi bien en tant que DJ que Producteur. Peux-tu te présenter au public, nous dire ce qui a déclenché ta passion pour les musiques électroniques dures, ta ou tes première(s) soirée(s), les artistes qui t’ont donné envie, etc… ?
Salut, j'ai 24 ans et je vis depuis ma naissance en région parisienne.
J'ai eu mes 1ères platines et me suis mis au mix début 2007, quelques années après avoir fais mes premières soirées qui proposaient du son "hard" sur Paris.
Je pense aux soirées "Intraxx", les soirées "Out Of Time" et "Earthquake" par FireProd, et aux célèbres "Tck killer" qui proposaient les meilleurs dj hollandais et italien en matière de hardstyle. C'est dans ces soirées là que la musique électronique dure est vraiment rentrée dans ma vie.
J'ai connu et commencé à faire des soirées hardcore dans la foulée et en 2009 j'ai commencé a produire mes propres sons.
J'évolue avec le crew Cyberkoin depuis 2008, ma 1ère prestation devant un public était pour la soirée "Hardfusion" le 11 Juillet 2008 organisé par Cyberkoin.
Plus d'une vingtaine de morceaux sont sortis sur le label du crew (Cyberkoin Records créé en 2010), dont quelques remix et collabs.
Tu évolues avec le crew Cyberkoin depuis quelques années. Tu joues en France et à l’étranger. Quelle est ta vision de la scène française par rapport aux scènes étrangères. Qu’est-ce que tu aimerais voir en France (soirées, labels, etc…) afin d’être un artiste comblé ?
Nous n'avons évidemment pas la même culture que des pays comme la Hollande ou la Belgique qui proposent de grands festivals et soirées organisés avec une énorme programmation 100% hard, et ce depuis des années, plus professionnel puisque plus d'expérience en la matière.
Donc évidemment notre scène est plus petite, mais pas pour autant moins chaleureuse et prête à danser. On aimerait qu'elle grandisse et évolue pour y voir des grosses soirées plus fréquemment, challenge difficile quand on voit les programmes proposés à l'étranger mais j'ai quand même le sentiment qu'on avance dans le bon sens, même si il y a encore à faire niveau règlementations et vision de ce genre de musique par le grand public.
Le public dépend vachement des salles/endroits et type de soirée, je pense que l'important est d'avoir devant soi un public réceptif, souriant et un minimum ouvert d'esprit.
La musique que tu joues et que tu composes est bien loin des standards mainstream hardcore ou hardstyle hollandais. Pourtant il semblerait que tu ais été bercé par cette musique. Pourquoi n’as-tu pas suivi cette voie ? Qu’est-ce qui te plaît dans le hardcore industriel et autres crossbreed que l’on ne retrouve pas dans le mainstream ?
Je n'ai pas suivi cette voie car mes goûts ont évolués au fil du temps et des soirées, de découvertes de plein de sonorités et d'artistes qui m'ont vraiment motivé à créer mes sons plutôt dans ce style la.
Je n'apprécie plus le fait qu'on entende aussi fort un synthé qui joue une mélo aussi forte que le kick, ce qu'on entend beaucoup dans le mainstream. Et il y a moins cette folie et ce coté sans limites que l'on peu retrouver dans le hardcore industriel et sous genres.
Toutefois je reste très ouvert musicalement, je peux apprécier un morceau de n'importe quel style, du moment qu'il est plaisant à mon oreille.
Tu composes aussi du dubstep. Qu’est-ce qui t’as poussé vers cette musique également ? Vois-tu un lien entre les nouvelles musiques dures type crossbreed / hardcore drum and bass et autres indus et le dubstep ? Si oui lequel ?
J'aime composer de manière générale, il peut m'arriver de composer n'importe quel style de son et vu que le dubstep est une musique que j'ai tout de suite apprécié j'ai décidé de lancer un projet qui verra bientôt le jour, plus d'infos bientôt !
Ce style permet aux producteurs d'exprimer des influences de beaucoup de styles avec une grande flexibilité.
Oui, pour moi, beaucoup de tracks dubstep bien poussées niveau production ont cette puissance sur les drops et les relances, riches en basses et en distorsion, énergie débordante, ingrédients retrouvés dans les sons électroniques durs.
On a déjà énormément entendu dans des compos des sons/synthés style "dubstep" en plein milieu de kicks hardcore très distordus, et le mélange des sons est souvent très réussi, ce qui illustre bien le lien entre ces styles.
Quand tu composes, es-tu souvent satisfait de ce que tu fais ? Combien de temps cela t’as pris pour en arriver là ? Quelle masse de travail ? Quel temps la composition occupe dans ta vie ? Est-ce que c’est difficile de rester toujours à jour et au fait des nouvelles techniques, des nouveaux outils, etc… ?
Comme dis plus haut j'ai commencé la production en 2009 et c'est quelque chose qui occupe pas mal de temps dans ma vie en plus de mon travail, je fais du son presque tous les jours, que ce soit pour découvrir et comprendre un nouveau plug-in, travailler une bonne grosse percu, un synthé ou un kick, faire une séance de mix ou de compo etc…
J'y passe en moyenne entre 1h et 3h par jour et les weekends des fois beaucoup plus, des fois pas du tout.
Toujours satisfait? Oui dans une certaine mesure puisque des fois il arrive qu'on ne puisse pas retranscrire à la perfection ce que l'ont voudrait vraiment entendre… Ça fait parti du jeu mais toutefois j'essaie au mieux d'être le plus auto critique possible.
Pour ce qui est des techniques de production, si l'on n’a pas la chance de connaitre un ami ingénieur du son il y a de très bonnes vidéos sur internet qui expliquent les techniques de mixage et autres "astuces" de production.
Et pour les nouveaux plug-in/outils de travail, le mieux est de souscrire aux newsletters des meilleurs marques/développeurs de ce genre d'outils ou demander aux potes leur dernière trouvaille
Lien event FB: www.facebook.com/events/146164222231525/?ref=22
Salut DaMM. Malgré ton jeune âge, tu as déjà un certain parcours dans les musiques électroniques dures aussi bien en tant que DJ que Producteur. Peux-tu te présenter au public, nous dire ce qui a déclenché ta passion pour les musiques électroniques dures, ta ou tes première(s) soirée(s), les artistes qui t’ont donné envie, etc… ?
Salut, j'ai 24 ans et je vis depuis ma naissance en région parisienne.
J'ai eu mes 1ères platines et me suis mis au mix début 2007, quelques années après avoir fais mes premières soirées qui proposaient du son "hard" sur Paris.
Je pense aux soirées "Intraxx", les soirées "Out Of Time" et "Earthquake" par FireProd, et aux célèbres "Tck killer" qui proposaient les meilleurs dj hollandais et italien en matière de hardstyle. C'est dans ces soirées là que la musique électronique dure est vraiment rentrée dans ma vie.
J'ai connu et commencé à faire des soirées hardcore dans la foulée et en 2009 j'ai commencé a produire mes propres sons.
J'évolue avec le crew Cyberkoin depuis 2008, ma 1ère prestation devant un public était pour la soirée "Hardfusion" le 11 Juillet 2008 organisé par Cyberkoin.
Plus d'une vingtaine de morceaux sont sortis sur le label du crew (Cyberkoin Records créé en 2010), dont quelques remix et collabs.
Tu évolues avec le crew Cyberkoin depuis quelques années. Tu joues en France et à l’étranger. Quelle est ta vision de la scène française par rapport aux scènes étrangères. Qu’est-ce que tu aimerais voir en France (soirées, labels, etc…) afin d’être un artiste comblé ?
Nous n'avons évidemment pas la même culture que des pays comme la Hollande ou la Belgique qui proposent de grands festivals et soirées organisés avec une énorme programmation 100% hard, et ce depuis des années, plus professionnel puisque plus d'expérience en la matière.
Donc évidemment notre scène est plus petite, mais pas pour autant moins chaleureuse et prête à danser. On aimerait qu'elle grandisse et évolue pour y voir des grosses soirées plus fréquemment, challenge difficile quand on voit les programmes proposés à l'étranger mais j'ai quand même le sentiment qu'on avance dans le bon sens, même si il y a encore à faire niveau règlementations et vision de ce genre de musique par le grand public.
Le public dépend vachement des salles/endroits et type de soirée, je pense que l'important est d'avoir devant soi un public réceptif, souriant et un minimum ouvert d'esprit.
La musique que tu joues et que tu composes est bien loin des standards mainstream hardcore ou hardstyle hollandais. Pourtant il semblerait que tu ais été bercé par cette musique. Pourquoi n’as-tu pas suivi cette voie ? Qu’est-ce qui te plaît dans le hardcore industriel et autres crossbreed que l’on ne retrouve pas dans le mainstream ?
Je n'ai pas suivi cette voie car mes goûts ont évolués au fil du temps et des soirées, de découvertes de plein de sonorités et d'artistes qui m'ont vraiment motivé à créer mes sons plutôt dans ce style la.
Je n'apprécie plus le fait qu'on entende aussi fort un synthé qui joue une mélo aussi forte que le kick, ce qu'on entend beaucoup dans le mainstream. Et il y a moins cette folie et ce coté sans limites que l'on peu retrouver dans le hardcore industriel et sous genres.
Toutefois je reste très ouvert musicalement, je peux apprécier un morceau de n'importe quel style, du moment qu'il est plaisant à mon oreille.
Tu composes aussi du dubstep. Qu’est-ce qui t’as poussé vers cette musique également ? Vois-tu un lien entre les nouvelles musiques dures type crossbreed / hardcore drum and bass et autres indus et le dubstep ? Si oui lequel ?
J'aime composer de manière générale, il peut m'arriver de composer n'importe quel style de son et vu que le dubstep est une musique que j'ai tout de suite apprécié j'ai décidé de lancer un projet qui verra bientôt le jour, plus d'infos bientôt !
Ce style permet aux producteurs d'exprimer des influences de beaucoup de styles avec une grande flexibilité.
Oui, pour moi, beaucoup de tracks dubstep bien poussées niveau production ont cette puissance sur les drops et les relances, riches en basses et en distorsion, énergie débordante, ingrédients retrouvés dans les sons électroniques durs.
On a déjà énormément entendu dans des compos des sons/synthés style "dubstep" en plein milieu de kicks hardcore très distordus, et le mélange des sons est souvent très réussi, ce qui illustre bien le lien entre ces styles.
Quand tu composes, es-tu souvent satisfait de ce que tu fais ? Combien de temps cela t’as pris pour en arriver là ? Quelle masse de travail ? Quel temps la composition occupe dans ta vie ? Est-ce que c’est difficile de rester toujours à jour et au fait des nouvelles techniques, des nouveaux outils, etc… ?
Comme dis plus haut j'ai commencé la production en 2009 et c'est quelque chose qui occupe pas mal de temps dans ma vie en plus de mon travail, je fais du son presque tous les jours, que ce soit pour découvrir et comprendre un nouveau plug-in, travailler une bonne grosse percu, un synthé ou un kick, faire une séance de mix ou de compo etc…
J'y passe en moyenne entre 1h et 3h par jour et les weekends des fois beaucoup plus, des fois pas du tout.
Toujours satisfait? Oui dans une certaine mesure puisque des fois il arrive qu'on ne puisse pas retranscrire à la perfection ce que l'ont voudrait vraiment entendre… Ça fait parti du jeu mais toutefois j'essaie au mieux d'être le plus auto critique possible.
Pour ce qui est des techniques de production, si l'on n’a pas la chance de connaitre un ami ingénieur du son il y a de très bonnes vidéos sur internet qui expliquent les techniques de mixage et autres "astuces" de production.
Et pour les nouveaux plug-in/outils de travail, le mieux est de souscrire aux newsletters des meilleurs marques/développeurs de ce genre d'outils ou demander aux potes leur dernière trouvaille
Lien event FB: www.facebook.com/events/146164222231525/?ref=22
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il y a 11 ans 5 mois - il y a 11 ans 5 mois #44193
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: [08/06/2013] LE GRAND MÉCHANT BEAT #9 @ GLAZART
Hello, voici cette fois-ci l'interview de
Lenny Dee
, boss du label
Industrial Strenght
.
Enjoy et RDV le 08 juin à Glazart pour la dernière édition de la saison!
Hello Mr DEE! Tu es dans les musiques électroniques et le Djing depuis les années 80.
Yes
Tu as vécu la naissance du Djing à New-York city, où tout a commencé, les premières raves, les premiers labels de musique électronique. Peux-tu nous raconter comment c’était il y a maintenant presque 30 ans à New-York? La vie, la musique, les soirées, les influences, etc...
À l’époque c’était assez compliqué, l’EDM (ndlr: Electronic dance music) n’était rien d’autre qu’un rêve ici. Elle n’avait aucun soutient, pas de radio, pas de club, pas de presse… juste la police… pour être honnête c’était considéré comme un genre plein de drogues et qui n’était pas respecté. C’est grâce à des gens comme Frankie Bones et quelques autres jeunes promoteurs et DJ New-Yorkais plus audacieux que les choses ont boug. Je travaillais avec Bones et quelques autres en tant que DJ et nous organisions également des soirées à NYC. Mais avec le temps, j’ai plus trouvé ma place du côté musique / label que dans celui de l’organisation de soirées. Quelques années plus tard ISR était né.
Avant ISR je travaillais avec Frankie Bones (en tant que Looney Tunes, entre autre), Victor Simonelli (pour Nu Groove et Def Mix) et Tommy Musto. Je bossais aussi aux studios Skyline et au studio Shakedown d’Arthur Baker sur des productions comme New Order, Brooklyn Funk Essentials et Al Jarreau entre autres choses.
Mes influences lorsque j’ai commencé avec le djing étaient le disco. C’était la seule musique qui gardait un beat 4x4 et utilisait vraiment les synthés. La musique disco était la musique de fête / club de son époque. Les grooves et les idées sont encore valables aujourd’hui. Il suffit d’écouter Daft Punk pour s’en rendre compte.
J’adore quand de jeunes producteurs citent Giorgio, Kraftwerk car se sont aussi mes inspirations, mais je jouais ce son quand il était vraiment nouveau. J’ai vu et senti l’impact de cette musique tout de suite et suivi mes oreilles et mon cœur, ce qui m’a mené où je suis aujourd’hui.
Tu gères le label mythique Industrial Strength, un des seuls labels hardcore qui est toujours là, à travers les âges, depuis 20 ans, toujours en innovant, trouvant de nouveaux artistes, de nouveaux sons. Qu’est-ce que cela implique de rester en place aussi longtemps? Quel sentiment cela procure t’il d’avoir contribué à faire l’histoire du hardcore? What’s next?
Wow, c’est assez dur sur plein de points. Sans mon associé et co-gérant Jules, cela serait impossible ! J’ai couvert de nombreux terrains avec plus de 400 sorties et des centaines d’artistes. De nos jours je poursuis ma chasse via le net et quand je voyage, ce qui est encore assez fréquent. Mes artistes me dirigent aussi vers de nouveaux artistes lorsqu’ils voyagent de leur côté. Cela n’est pas facile d’être sur mon label, hé hé hé, je suis un peu difficile, mais si j’entends quelque chose d’excellent, je saute dessus. Je n’ai pas besoin d’y penser et donc de ralentir un artiste dans sa quête.
Je travaille avec tous mes artistes, anciens ou nouveau afin d’arriver à obtenir la meilleure production possible. J’écoute leurs envies et besoins et on défini un rythme de travail qui leur permet de créer. Je ne veux pas qu’ils aient le son du hit minute ou d’un style en particulier. Je pense qu’ils font de la meilleur musique sans une pression extérieure de la part de mon label. En ce qui concerne l’histoire, je n’ai pas encore fini hé hé hé. Mais cela fait du bien d’avoir été là et d’avoir contribué à l’histoire des musiques électroniques.
La suite c’est de donner de l’inspiration avec nos samples, innover en transmettant ce que je sais à mes artistes, tout en continuant d’essayer de trouver des artistes avec la même vision … faire danser le monde comme aucun autre sur terre. C’est un sacré objectif. J’espère que nous pourrons nous y tenir. Pour ma part j’apprécie plus de travailler en studio aujourd'hui. J’adore collaborer sur plein de genres de musiques, cela me donne des idées quand à la manière de faire de ISR un label avec une ouverture plus large.
Le djing a commencé avec l’art du turntablims, la capacité à mixer deux morceaux ensemble au même tempo, etc... Aujourd’hui les choses ont changé et la technologie est plus présente. Est-ce que cela change l’essence même du djing ? Quelle est ta vision sur cette évolution depuis 25 ans ? Les choses sont plus faciles de nos jours ? Ou bien c’est juste le commencement de quelque chose de nouveau ?
Oui cela change l’essence du djing, avoir le tempo verrouillé, utiliser un logiciel comme “Mixed in Key” pour connaître le tempo d’un morceau, cela rend les choses bien plus faciles. Mais le temps de préparation est bien plus long. Je trouve que cela est une manière simple pour certains DJs de jouer comme des poupées en plastique, sans histoire, sans expression ou touche humaine. Ils jouent ce qu’ils jouent et pouf c’est fini.
Est-ce bien ou pas bien ? Un peu des deux. Je ne vois pas beaucoup de “laptop djs” qui tirent un avantage complet de la technologie. Certains le font mais ce n’est pas comme s’il y avait une explosion de nouveaux talents djs grâce aux nouveaux logiciels de djing. Le pourcentage de ceux qui tire profit de cela est assez faible. Beaucoup de djs ratent les premières étapes du djing de nos jours, ils perdent la compétence de maintenir au tempo, sentir le beat bouger, faire partie du morceau, ils ne comprennent pas réellement l’acoustique des morceaux qu’ils jouent et ils n’apprennent pas cela en utilisant des logiciels. Ce sont les briques fondatrices pour jouer devant du monde. Personnellement, je n’aime pas avoir un ordinateur devant moi quand je joue.
Lorsque je joue, je suis le bouton synch, le programmateur, le selector et le contrôleur de vibe. Tout est humain, ce que tu vois c’est ce que tu as. Si tu m’as déjà vu jouer, je pense que j’aurais déjà fait voler plusieurs fois mon laptop car j’ai tendance à bouger un peu dans tous les sens, hé hé hé. Je pense que je suis oldschool, je fais la fête avec les gens et j’utilise mon laptop au bureau !
Mais je ne pense pas qu’il y ait un grand avenir pour les DJ tech. Dans quelques générations je pense que nous verrons la prochaine explosion de djs super talentueux pour pousser la musique au max. Tant que les nouveaux ne deviennent pas paresseux ! Je suis plutôt sûr qu’ils ne le seront pas et je suis impatient de voir ce qui va venir après.
Tu sembles très investi dans tes dj sets, vivre ce que tu fais à chaque fois que tu joues. Que veux-tu exprimer ? Quel contact aimes-tu établir avec le public ? D’où te vient cette énergie ?
Cela vient de l’intérieur, je me ferme de tout, prends mes nerfs et les calme (je suis toujours tendu avant de jouer !), laisse la musique s’emparer de moi, je deviens partie de la musique, je la laisse me guider avec le public à travers un voyage sans arrêt de sons et de rythmes basés sur le tempo et le moment. Je sais que cela ressemble à une connerie zen, mais après toutes ces années, je pense que j’ai réussi à ne faire qu’un seul avec tout ça.
Ma manière de voir les choses est qu’après 5 ans tu apprends à mixer avec un certain confort, après 10 ans tu comprends l’art de la programmation ou du moins tu penses l'avoir compris, après 15 ans tu deviens une machine à musique, ta connaissance du groove et de la musique fait partie de toi, après 20 ans c’est une combinaison d’une vraie expérience acquise durement qui t’offre un nouveau niveau de contrôle et de confort pour vraiment te lâcher. Je pense que pour moi, après 25 ans, c’est une sorte de niveau zen maintenant. Je n’ai rien à prouver. Je veux juste envoyer et j’espère que je le fais. Ce sont les gens qui décident. Je m’y mets et je lâche la bête. Je vis pour une chose. Tu es seulement aussi bon que ton dernier set, cela me tient à jour, je me fous de la hype, je me soucie juste des gens dans la salle devant moi quand je suis là pour jouer. Je pense que c’est pour cela que je suis encore là et j’espère être encore très pertinent pour la scène djing / musicale.
Tu fais beaucoup de production musicale, tu es derrière beaucoup de CDs de samples (pas mal par des artistes ISR). Penses-tu qu’être un artiste complet c’est un mix de talent et de maîtrise de la technologie ? Qu’est-ce que cela implique selon toi ? Comment est-ce que tu choisis un artiste qui va sortir sur ISR ?
Pas autant que je voudrais, he he he, ISR me prend beaucoup de temps et de dur travail. Si quelqu’un pense que ce que je fais c’est facile, et bien non. Trouver le temps de tout faire est la partie la plus compliquée de mon boulot. C’est de l’art, cela prend du temps de parfaire la musique, et gérer un business en plus de tout cela rend le voyage assez mouvementé ! Heureusement que j’ai une ceinture de sécurité et la chance d’avoir Jules. Nous le vivons.
Les packs de samples sont super, travailler avec des sound designers et des musiciens talentueux, faire dans tous les styles, durs et softs, offre une super vibe. Je fournis les outils mais aussi l’inspiration. Nous avons tout un tas de super packs de samples et presets pour les producteurs et un super nouveau concept de “Traktor Decks” pour utiliser dans le djing aussi. Cela me motive encore plus. Je sens que je redonne quelque chose à la prochaine génération de producteurs qui trouvent nos sons utiles pour leurs besoins. J’ en éprouve beaucoup de fierté. J’ai donné tellement de moi avecISR, les productions, et bien sûr le djing. Pour une fois je sens que la boucle est complète. Quand j’entends des productions avec nos sons dedans, Wow!, cela me donne encore plus envie de continuer à faire plus. Faire des packs est un travail chronophage, ce n’est pas facile. Je le fais parce que j’adore.
Nous travaillons exclusivement avec Loopmasters en Angleterre, se sont les meilleurs dans le business. Ils ont des normes de qualité élevées et je dois garder cette qualité dans chaque pack que je sors. Quels qu’ils soient. Nous faisons environ 3 packs par mois ! Alors je travaille beaucoup dessus. J’ai une bonne équipe avec moi. Je ne pourrai pas faire cela tout seul. J’espère étendre ma marque dans des produits logiciels. C’est ma prochaine mission. Nous travaillons déjà avec certaines grandes sociétés comme Native Instruments, Live, FxPansion, etc… Il est maintenant tant de lâcher la prochaine vague de sons pour le futur. Je vois dans la marque ISR de la production, de la musique, de l’inspiration et le pouvoir de créer certains des sons les plus underground à travers sa base d’artistes. Une marque EDM complète.
Du côté du label, je cherche des artistes avec un réel “quelque chose”. On me l’a souvent demandé mais je ne sais pas ce que c’est. Je pense qu’en tant que label hardcore numéro un dans le monde, j’ai une certaine oreille pour cela. Je peux sentir la musique d’un artiste en écoutant ses morceaux, je ne cours pas après un artiste populaire en particulier, je ne l’ai jamais fait, je préfère voir un artiste monter sur ISR. Cela prend du temps et souvent, il y a des refus, des montées et des descentes. Mais quand cela connecte, c’est magique. C’est ce qui tient ISR en vie, toujours grandir et bouger. C’est ce que je suis et ce pourquoi ma marque est là. Ma liste d’artistes parle d’elle même. Je suis fier de ces gars. Ils portent mon flambeau.
Original english version HERE
Lien event FB: www.facebook.com/events/146164222231525/?ref=22
Enjoy et RDV le 08 juin à Glazart pour la dernière édition de la saison!
Hello Mr DEE! Tu es dans les musiques électroniques et le Djing depuis les années 80.
Yes
Tu as vécu la naissance du Djing à New-York city, où tout a commencé, les premières raves, les premiers labels de musique électronique. Peux-tu nous raconter comment c’était il y a maintenant presque 30 ans à New-York? La vie, la musique, les soirées, les influences, etc...
À l’époque c’était assez compliqué, l’EDM (ndlr: Electronic dance music) n’était rien d’autre qu’un rêve ici. Elle n’avait aucun soutient, pas de radio, pas de club, pas de presse… juste la police… pour être honnête c’était considéré comme un genre plein de drogues et qui n’était pas respecté. C’est grâce à des gens comme Frankie Bones et quelques autres jeunes promoteurs et DJ New-Yorkais plus audacieux que les choses ont boug. Je travaillais avec Bones et quelques autres en tant que DJ et nous organisions également des soirées à NYC. Mais avec le temps, j’ai plus trouvé ma place du côté musique / label que dans celui de l’organisation de soirées. Quelques années plus tard ISR était né.
Avant ISR je travaillais avec Frankie Bones (en tant que Looney Tunes, entre autre), Victor Simonelli (pour Nu Groove et Def Mix) et Tommy Musto. Je bossais aussi aux studios Skyline et au studio Shakedown d’Arthur Baker sur des productions comme New Order, Brooklyn Funk Essentials et Al Jarreau entre autres choses.
Mes influences lorsque j’ai commencé avec le djing étaient le disco. C’était la seule musique qui gardait un beat 4x4 et utilisait vraiment les synthés. La musique disco était la musique de fête / club de son époque. Les grooves et les idées sont encore valables aujourd’hui. Il suffit d’écouter Daft Punk pour s’en rendre compte.
J’adore quand de jeunes producteurs citent Giorgio, Kraftwerk car se sont aussi mes inspirations, mais je jouais ce son quand il était vraiment nouveau. J’ai vu et senti l’impact de cette musique tout de suite et suivi mes oreilles et mon cœur, ce qui m’a mené où je suis aujourd’hui.
Tu gères le label mythique Industrial Strength, un des seuls labels hardcore qui est toujours là, à travers les âges, depuis 20 ans, toujours en innovant, trouvant de nouveaux artistes, de nouveaux sons. Qu’est-ce que cela implique de rester en place aussi longtemps? Quel sentiment cela procure t’il d’avoir contribué à faire l’histoire du hardcore? What’s next?
Wow, c’est assez dur sur plein de points. Sans mon associé et co-gérant Jules, cela serait impossible ! J’ai couvert de nombreux terrains avec plus de 400 sorties et des centaines d’artistes. De nos jours je poursuis ma chasse via le net et quand je voyage, ce qui est encore assez fréquent. Mes artistes me dirigent aussi vers de nouveaux artistes lorsqu’ils voyagent de leur côté. Cela n’est pas facile d’être sur mon label, hé hé hé, je suis un peu difficile, mais si j’entends quelque chose d’excellent, je saute dessus. Je n’ai pas besoin d’y penser et donc de ralentir un artiste dans sa quête.
Je travaille avec tous mes artistes, anciens ou nouveau afin d’arriver à obtenir la meilleure production possible. J’écoute leurs envies et besoins et on défini un rythme de travail qui leur permet de créer. Je ne veux pas qu’ils aient le son du hit minute ou d’un style en particulier. Je pense qu’ils font de la meilleur musique sans une pression extérieure de la part de mon label. En ce qui concerne l’histoire, je n’ai pas encore fini hé hé hé. Mais cela fait du bien d’avoir été là et d’avoir contribué à l’histoire des musiques électroniques.
La suite c’est de donner de l’inspiration avec nos samples, innover en transmettant ce que je sais à mes artistes, tout en continuant d’essayer de trouver des artistes avec la même vision … faire danser le monde comme aucun autre sur terre. C’est un sacré objectif. J’espère que nous pourrons nous y tenir. Pour ma part j’apprécie plus de travailler en studio aujourd'hui. J’adore collaborer sur plein de genres de musiques, cela me donne des idées quand à la manière de faire de ISR un label avec une ouverture plus large.
Le djing a commencé avec l’art du turntablims, la capacité à mixer deux morceaux ensemble au même tempo, etc... Aujourd’hui les choses ont changé et la technologie est plus présente. Est-ce que cela change l’essence même du djing ? Quelle est ta vision sur cette évolution depuis 25 ans ? Les choses sont plus faciles de nos jours ? Ou bien c’est juste le commencement de quelque chose de nouveau ?
Oui cela change l’essence du djing, avoir le tempo verrouillé, utiliser un logiciel comme “Mixed in Key” pour connaître le tempo d’un morceau, cela rend les choses bien plus faciles. Mais le temps de préparation est bien plus long. Je trouve que cela est une manière simple pour certains DJs de jouer comme des poupées en plastique, sans histoire, sans expression ou touche humaine. Ils jouent ce qu’ils jouent et pouf c’est fini.
Est-ce bien ou pas bien ? Un peu des deux. Je ne vois pas beaucoup de “laptop djs” qui tirent un avantage complet de la technologie. Certains le font mais ce n’est pas comme s’il y avait une explosion de nouveaux talents djs grâce aux nouveaux logiciels de djing. Le pourcentage de ceux qui tire profit de cela est assez faible. Beaucoup de djs ratent les premières étapes du djing de nos jours, ils perdent la compétence de maintenir au tempo, sentir le beat bouger, faire partie du morceau, ils ne comprennent pas réellement l’acoustique des morceaux qu’ils jouent et ils n’apprennent pas cela en utilisant des logiciels. Ce sont les briques fondatrices pour jouer devant du monde. Personnellement, je n’aime pas avoir un ordinateur devant moi quand je joue.
Lorsque je joue, je suis le bouton synch, le programmateur, le selector et le contrôleur de vibe. Tout est humain, ce que tu vois c’est ce que tu as. Si tu m’as déjà vu jouer, je pense que j’aurais déjà fait voler plusieurs fois mon laptop car j’ai tendance à bouger un peu dans tous les sens, hé hé hé. Je pense que je suis oldschool, je fais la fête avec les gens et j’utilise mon laptop au bureau !
Mais je ne pense pas qu’il y ait un grand avenir pour les DJ tech. Dans quelques générations je pense que nous verrons la prochaine explosion de djs super talentueux pour pousser la musique au max. Tant que les nouveaux ne deviennent pas paresseux ! Je suis plutôt sûr qu’ils ne le seront pas et je suis impatient de voir ce qui va venir après.
Tu sembles très investi dans tes dj sets, vivre ce que tu fais à chaque fois que tu joues. Que veux-tu exprimer ? Quel contact aimes-tu établir avec le public ? D’où te vient cette énergie ?
Cela vient de l’intérieur, je me ferme de tout, prends mes nerfs et les calme (je suis toujours tendu avant de jouer !), laisse la musique s’emparer de moi, je deviens partie de la musique, je la laisse me guider avec le public à travers un voyage sans arrêt de sons et de rythmes basés sur le tempo et le moment. Je sais que cela ressemble à une connerie zen, mais après toutes ces années, je pense que j’ai réussi à ne faire qu’un seul avec tout ça.
Ma manière de voir les choses est qu’après 5 ans tu apprends à mixer avec un certain confort, après 10 ans tu comprends l’art de la programmation ou du moins tu penses l'avoir compris, après 15 ans tu deviens une machine à musique, ta connaissance du groove et de la musique fait partie de toi, après 20 ans c’est une combinaison d’une vraie expérience acquise durement qui t’offre un nouveau niveau de contrôle et de confort pour vraiment te lâcher. Je pense que pour moi, après 25 ans, c’est une sorte de niveau zen maintenant. Je n’ai rien à prouver. Je veux juste envoyer et j’espère que je le fais. Ce sont les gens qui décident. Je m’y mets et je lâche la bête. Je vis pour une chose. Tu es seulement aussi bon que ton dernier set, cela me tient à jour, je me fous de la hype, je me soucie juste des gens dans la salle devant moi quand je suis là pour jouer. Je pense que c’est pour cela que je suis encore là et j’espère être encore très pertinent pour la scène djing / musicale.
Tu fais beaucoup de production musicale, tu es derrière beaucoup de CDs de samples (pas mal par des artistes ISR). Penses-tu qu’être un artiste complet c’est un mix de talent et de maîtrise de la technologie ? Qu’est-ce que cela implique selon toi ? Comment est-ce que tu choisis un artiste qui va sortir sur ISR ?
Pas autant que je voudrais, he he he, ISR me prend beaucoup de temps et de dur travail. Si quelqu’un pense que ce que je fais c’est facile, et bien non. Trouver le temps de tout faire est la partie la plus compliquée de mon boulot. C’est de l’art, cela prend du temps de parfaire la musique, et gérer un business en plus de tout cela rend le voyage assez mouvementé ! Heureusement que j’ai une ceinture de sécurité et la chance d’avoir Jules. Nous le vivons.
Les packs de samples sont super, travailler avec des sound designers et des musiciens talentueux, faire dans tous les styles, durs et softs, offre une super vibe. Je fournis les outils mais aussi l’inspiration. Nous avons tout un tas de super packs de samples et presets pour les producteurs et un super nouveau concept de “Traktor Decks” pour utiliser dans le djing aussi. Cela me motive encore plus. Je sens que je redonne quelque chose à la prochaine génération de producteurs qui trouvent nos sons utiles pour leurs besoins. J’ en éprouve beaucoup de fierté. J’ai donné tellement de moi avecISR, les productions, et bien sûr le djing. Pour une fois je sens que la boucle est complète. Quand j’entends des productions avec nos sons dedans, Wow!, cela me donne encore plus envie de continuer à faire plus. Faire des packs est un travail chronophage, ce n’est pas facile. Je le fais parce que j’adore.
Nous travaillons exclusivement avec Loopmasters en Angleterre, se sont les meilleurs dans le business. Ils ont des normes de qualité élevées et je dois garder cette qualité dans chaque pack que je sors. Quels qu’ils soient. Nous faisons environ 3 packs par mois ! Alors je travaille beaucoup dessus. J’ai une bonne équipe avec moi. Je ne pourrai pas faire cela tout seul. J’espère étendre ma marque dans des produits logiciels. C’est ma prochaine mission. Nous travaillons déjà avec certaines grandes sociétés comme Native Instruments, Live, FxPansion, etc… Il est maintenant tant de lâcher la prochaine vague de sons pour le futur. Je vois dans la marque ISR de la production, de la musique, de l’inspiration et le pouvoir de créer certains des sons les plus underground à travers sa base d’artistes. Une marque EDM complète.
Du côté du label, je cherche des artistes avec un réel “quelque chose”. On me l’a souvent demandé mais je ne sais pas ce que c’est. Je pense qu’en tant que label hardcore numéro un dans le monde, j’ai une certaine oreille pour cela. Je peux sentir la musique d’un artiste en écoutant ses morceaux, je ne cours pas après un artiste populaire en particulier, je ne l’ai jamais fait, je préfère voir un artiste monter sur ISR. Cela prend du temps et souvent, il y a des refus, des montées et des descentes. Mais quand cela connecte, c’est magique. C’est ce qui tient ISR en vie, toujours grandir et bouger. C’est ce que je suis et ce pourquoi ma marque est là. Ma liste d’artistes parle d’elle même. Je suis fier de ces gars. Ils portent mon flambeau.
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il y a 11 ans 5 mois #44205
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: [08/06/2013] LE GRAND MÉCHANT BEAT #9 @ GLAZART
Hello! Après Lenny Dee, place aux jeunes pour cette 4ème interview avec le duo du crew
WeLoveRemix
,
Bobby
&
Playfull
. Enjoy !
Salut les jeunes ! Notre public ne vous connaît probablement pas alors une petite présentation s’impose. Nom, prénom, âge, sexe…lol. Dites nous un peu ce qui vous a amené aux musiques électroniques « bass music », premières soirées, premiers coups de cœurs, premières envies, etc ?
Bobby : Pour moi, la découverte de la musique électronique s’est fait d’abord par l’electro / techno pour ensuite transiter vers la bass music. Rapidement devenu fan de drum & bass, j’ai découvert le dubstep avec Rusko au festival Astropolis, il y a environ 2 ans, quand le dubstep a commencé à envahir tous les clubs parisiens. C’est alors qu’on a commencé à jouer dans plein de bars parisiens, et de là est née notre volonté d’organiser nos propres soirées. Depuis je suis revenu à mon premier vrai amour, la DnB.
Playfull : Mon premier coup de cœur fût la découverte du dubstep/complextro, un véritable challenge technique, il y a maintenant plus de 2 ans ^^
Ma première soirée bass music, c’était la Splash #16 w/ Skism, J.Rabbit. Ces deux personnes m'ont convaincu de commencer la production de morceaux dubstep, ainsi que le mix.
Quel est votre point de vue sur la scène française. Des free parties aux Concrete, des raves hardcore des années 90 aux Splash et All Naked. Comment voyez-vous tout cela ? Qu’est-ce qui vous fait rêver ? Quels sont vos envies pour cette scène ?
Bobby : La scène française est très variée, aussi bien en bass music qu’en techno ou electro, et de nombreux activistes se battent pour continuer à la développer. Que ce soit dans les free parties ou les clubs, je pense que de nombreuses personnes persistent à préserver ce langage universel qu’est la musique électronique. De plus, l’esprit qui lie chaque artiste reste la plupart du temps l’amour du son et de la fête, sans réelle volonté de profit. Un de mes rêves est d’organiser un grand festival réservé aux artistes parisiens, avec des scènes de tous styles, de nombreux intervenants autres que DJ, qui représenteraient toute l’essence de l’électro parisienne. Je pense qu’on est nombreux à viser le même but, gagner de la visibilité en continuant de rester dans son style de prédilection, C’est en s’unissant qu’on fera de cette scène une référence dans le monde electro.
Playfull : Surpris d'être réveillé par Promises de Nero au dernier teknival, je réalise que la bass music se démocratise en France, peut-être même trop. Bien sûr il existe d'excellents techniciens qui, malgré leur accessibilité sonore, me font encore rêver. Mais j’avoue garder une certaine nostalgie de cette époque où ce n’était pas encore la mode. L’idéal serait, je pense, de conserver une image plus underground du dubstep et de soutenir ceux qui s'inspirent encore des saveurs d'antan.
Vous organisez les soirées Boxson tous les mois, vous mixez, produisez de la musique, gerez un label et j’imagine plein d’autres projets. Vous êtes pas un peu hyperactifs passionnés ? Est-ce que vous vous êtes déjà posé la question (en vous rasant devant la glace) de la professionnalisation ? Si oui, quand ? Comment ?
Bobby : Je pense qu’on doit effectivement être un peu hyperactifs. Tous les jours, la seule chose nous donne envie d’avancer, c’est notre assoWeLoveRemix , officialisée tout récemment mais active sur Paris depuis plus de 2 ans. On peut dire que notre passion est sans limite, on cherche tous les jours à travailler le plus professionnellement possible avec tous nos intervenants, nos artistes, et bien sûr notre très cher public. Mais c’est vrai qu’entre l’organisation des BoxSon , le travail demandé par WLR , les sets à préparer, et la production quand on trouve le temps, c’est toujours un peu la course ! Je suis à côté de ça dans une école de commerce, et reviens de 2 mois à Londres, donc il est souvent difficile d’allier études et passion. Mais je sais que dès que j’ai une minute, c’est à WLR que je la consacre. Je me pose très souvent la question de la professionnalisation car, si j’ai choisi une école de commerce, c’est avant tout pour créer mon entreprise d’événementiel/label à la fin de mes études. Lorsque j’ai vu l’énergie générée lors de nos soirées, j’ai tout de suite compris que c’était ça que je voulais faire.
Playfull : Rien à rajouter, Bobby a tout dit.
Dans vos soirées Boxson on entend du dubstep, de l’electro, de la drum and bass, de la hardtechno, du hardcore, etc… c’est assez varié. Est-ce que c’est votre vision des musiques électroniques ? Un bon gros bordel de grosses basses et de gens hystériques ?
Playfull : C'est à peu près ca. J'écoute de la bass music H24, mais une bonne dose de hardcore hollandais ou de frenchcore ne fait jamais de mal Et puis j'ai commencé par l'electro ! Mais il y a un point commun dans tous ces styles : ça envoie… Et nous on a envie d'envoyer !
Bobby : C’est exactement ma vision de l’électro. Chaque style a son quota de folie et offre tellement de choses que je ne veux pas passer à coté. Ma journée est bercée par tous les styles, tout dépend l’heure et le moment ha ha ha! La BoxSon c’est un gros mix de violence et de folie, car la seule demande qui est faite à chaque artiste que l’on book est de se lâcher au maximum. Le monde a besoin de se s’éclater !
Quels sont vos projets à court terme ? Dates, soirées, sorties, etc… ? Et le 08 Juin, vous ouvrez le bal du Grand Méchant Beat aux côtés de très beau monde. Il faut s’attendre à quoi pour ce versus ? (sans tout nous dévoiler bien sûr).
Playfull : Le premier festival de la BoxSon se prépare pour le weekend du 12 juillet, sur deux nuits. A côté de ça, je prépare actuellement premier EP.
Quant au versus, surprise ! Soyez juste sûrs d’une chose : nous ne serons pas les gentils petits beats ce soir
Bobby : Nos projets à court terme, des BoxSon au mois de Juin, et comme l’a dit Playfull, un festival en Juillet… J’ai hâte ! Sinon, d’autres dates à Paris, comme le 8 Juin, et aussi un EP qui devrait sortir bientôt en téléchargement gratuit. Pour notre Warm Up au Grand Mechant Beat, on vous prépare un set basé sur la drum. Pour le reste, rendez-vous au Glazart !
Lien event FB: www.facebook.com/events/146164222231525/?ref=22
Salut les jeunes ! Notre public ne vous connaît probablement pas alors une petite présentation s’impose. Nom, prénom, âge, sexe…lol. Dites nous un peu ce qui vous a amené aux musiques électroniques « bass music », premières soirées, premiers coups de cœurs, premières envies, etc ?
Bobby : Pour moi, la découverte de la musique électronique s’est fait d’abord par l’electro / techno pour ensuite transiter vers la bass music. Rapidement devenu fan de drum & bass, j’ai découvert le dubstep avec Rusko au festival Astropolis, il y a environ 2 ans, quand le dubstep a commencé à envahir tous les clubs parisiens. C’est alors qu’on a commencé à jouer dans plein de bars parisiens, et de là est née notre volonté d’organiser nos propres soirées. Depuis je suis revenu à mon premier vrai amour, la DnB.
Playfull : Mon premier coup de cœur fût la découverte du dubstep/complextro, un véritable challenge technique, il y a maintenant plus de 2 ans ^^
Ma première soirée bass music, c’était la Splash #16 w/ Skism, J.Rabbit. Ces deux personnes m'ont convaincu de commencer la production de morceaux dubstep, ainsi que le mix.
Quel est votre point de vue sur la scène française. Des free parties aux Concrete, des raves hardcore des années 90 aux Splash et All Naked. Comment voyez-vous tout cela ? Qu’est-ce qui vous fait rêver ? Quels sont vos envies pour cette scène ?
Bobby : La scène française est très variée, aussi bien en bass music qu’en techno ou electro, et de nombreux activistes se battent pour continuer à la développer. Que ce soit dans les free parties ou les clubs, je pense que de nombreuses personnes persistent à préserver ce langage universel qu’est la musique électronique. De plus, l’esprit qui lie chaque artiste reste la plupart du temps l’amour du son et de la fête, sans réelle volonté de profit. Un de mes rêves est d’organiser un grand festival réservé aux artistes parisiens, avec des scènes de tous styles, de nombreux intervenants autres que DJ, qui représenteraient toute l’essence de l’électro parisienne. Je pense qu’on est nombreux à viser le même but, gagner de la visibilité en continuant de rester dans son style de prédilection, C’est en s’unissant qu’on fera de cette scène une référence dans le monde electro.
Playfull : Surpris d'être réveillé par Promises de Nero au dernier teknival, je réalise que la bass music se démocratise en France, peut-être même trop. Bien sûr il existe d'excellents techniciens qui, malgré leur accessibilité sonore, me font encore rêver. Mais j’avoue garder une certaine nostalgie de cette époque où ce n’était pas encore la mode. L’idéal serait, je pense, de conserver une image plus underground du dubstep et de soutenir ceux qui s'inspirent encore des saveurs d'antan.
Vous organisez les soirées Boxson tous les mois, vous mixez, produisez de la musique, gerez un label et j’imagine plein d’autres projets. Vous êtes pas un peu hyperactifs passionnés ? Est-ce que vous vous êtes déjà posé la question (en vous rasant devant la glace) de la professionnalisation ? Si oui, quand ? Comment ?
Bobby : Je pense qu’on doit effectivement être un peu hyperactifs. Tous les jours, la seule chose nous donne envie d’avancer, c’est notre assoWeLoveRemix , officialisée tout récemment mais active sur Paris depuis plus de 2 ans. On peut dire que notre passion est sans limite, on cherche tous les jours à travailler le plus professionnellement possible avec tous nos intervenants, nos artistes, et bien sûr notre très cher public. Mais c’est vrai qu’entre l’organisation des BoxSon , le travail demandé par WLR , les sets à préparer, et la production quand on trouve le temps, c’est toujours un peu la course ! Je suis à côté de ça dans une école de commerce, et reviens de 2 mois à Londres, donc il est souvent difficile d’allier études et passion. Mais je sais que dès que j’ai une minute, c’est à WLR que je la consacre. Je me pose très souvent la question de la professionnalisation car, si j’ai choisi une école de commerce, c’est avant tout pour créer mon entreprise d’événementiel/label à la fin de mes études. Lorsque j’ai vu l’énergie générée lors de nos soirées, j’ai tout de suite compris que c’était ça que je voulais faire.
Playfull : Rien à rajouter, Bobby a tout dit.
Dans vos soirées Boxson on entend du dubstep, de l’electro, de la drum and bass, de la hardtechno, du hardcore, etc… c’est assez varié. Est-ce que c’est votre vision des musiques électroniques ? Un bon gros bordel de grosses basses et de gens hystériques ?
Playfull : C'est à peu près ca. J'écoute de la bass music H24, mais une bonne dose de hardcore hollandais ou de frenchcore ne fait jamais de mal Et puis j'ai commencé par l'electro ! Mais il y a un point commun dans tous ces styles : ça envoie… Et nous on a envie d'envoyer !
Bobby : C’est exactement ma vision de l’électro. Chaque style a son quota de folie et offre tellement de choses que je ne veux pas passer à coté. Ma journée est bercée par tous les styles, tout dépend l’heure et le moment ha ha ha! La BoxSon c’est un gros mix de violence et de folie, car la seule demande qui est faite à chaque artiste que l’on book est de se lâcher au maximum. Le monde a besoin de se s’éclater !
Quels sont vos projets à court terme ? Dates, soirées, sorties, etc… ? Et le 08 Juin, vous ouvrez le bal du Grand Méchant Beat aux côtés de très beau monde. Il faut s’attendre à quoi pour ce versus ? (sans tout nous dévoiler bien sûr).
Playfull : Le premier festival de la BoxSon se prépare pour le weekend du 12 juillet, sur deux nuits. A côté de ça, je prépare actuellement premier EP.
Quant au versus, surprise ! Soyez juste sûrs d’une chose : nous ne serons pas les gentils petits beats ce soir
Bobby : Nos projets à court terme, des BoxSon au mois de Juin, et comme l’a dit Playfull, un festival en Juillet… J’ai hâte ! Sinon, d’autres dates à Paris, comme le 8 Juin, et aussi un EP qui devrait sortir bientôt en téléchargement gratuit. Pour notre Warm Up au Grand Mechant Beat, on vous prépare un set basé sur la drum. Pour le reste, rendez-vous au Glazart !
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il y a 11 ans 5 mois #44208
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: [08/06/2013] LE GRAND MÉCHANT BEAT #9 @ GLAZART
Pour cette dernière interview à l'occasion de la 9ème et dernière édition de la saison des soirées
Le Grand Méchant Beat
, place à
Akira
, boss du label
Hong Kong Violence
. Enjoy et RDV samedi à Glazart!
Hello Akira . Tu es un des soldats survivants de la scène terror & speedcore en Hollande. La première fois que tu as joué à Paris c’était en 1996. Peux-tu te présenter au public qui ne te connaît pas? Tu sembles aussi avoir une forte culture hip-hop/graffiti. D’où cela vient-il? Sreet knowledge?
C’est plus une passion. Si tu aimes vraiment la musique alors tu survivras. La première fois que j’ai joué à Paris c’était en Mars 1996 à la Karakoram III. Cette soirée m’a beaucoup inspiré car c’était la première fois que je voyais Liza N’Eliaz et son set était juste incroyable. La combinaison des premières années gabber et les guerres de styles m’ont conduit où je suis aujourd’hui, la culture hip-hop étant aussi une de mes grandes sources d’inspiration à ce jour. En 2009 j’ai fait un morceau appelé Beatdown Anonymous, sorti sur le label Rebelscum de The DJ Producer qui contenait plein de samples de rap oldschool avec des breaks hardcore industriels. Tous les éléments qui me permettent de continuer.
Le Terror / Speedcore a toujours été une petite scène. Ces dernières années on voit des scènes plus importantes, des soirées dédiées et tu gères un stage à Dominator , le plus grand festival hardcore au monde. Comment vis-tu cette reconnaissance après toutes ces années à jouer dans des petites soirées et sur des petits stages? Tout ton travail (et celui des autres artistes) paye enfin?
Après avoir été renié pendant des années par les promoteurs de mainstream, ils reconnaissent enfin le terrorcore comme une partie de la scène. Les gens voudront toujours plus dur et plus vite. Cela nous a pris (moi même, Drokz, Noisekick, The Vizitor, Bonehead) près de 10 ans pour être établi en Hollande, notamment avec un grand soutien de Master of Hardcore et avoir la possibilité de gérer des scènes terror et speedcore dans les plus grands festivals hardcore.
Tous les ans depuis le début, je suis responsable de la scène HKV à Dominator . Bien sûr nous avons des artistes terror et speedcore mais le stage couvre de nombreux autres styles comme le UK Hardcore, Frenchcore, Early Terror et Breakcore. C’est une excellente manière de promouvoir l’underground auprès d’un public plus large. Et oui, je suis extrêmement reconnaissant de pouvoir faire cela et je le ferai plus dur et plus vite tous les ans. Ou peut-être devrais-je dire plus hipster tous les ans.
Tu gères le label Hong Kong Violence (le nom de ton stage à Dominator ). Est-ce que c’est difficile de trouver de bons artistes terror / speedecore? Comment choisis-tu tes artistes? Qu’est-ce que tu aimes entendre quand tu reçois une démo pour ton label?
Il y a quelques années en allant en soirée avec Richard (Drokz) nous avions de longues discussions à propos de la scène. Je voulais lancer mon label et il fallait que le mot Hong Kong y figure. Au départ c’était Hong Kong Distorted mais Richard m’a dit que violence sonnait mieux. C’est comme cela que Hong Kong Violence a vu le jour. Au départ, le label était axé terrorcore mais au fil des années je me suis orienté vers d’autres styles et j’ai aussi sorti du breakcore ou du UK hardcore industriel.
La meilleure sortie de Hong Kong Violence a été celle de The Outside Agency “The Way of the Exploding Fist”. Ce disque a eu un énorme impact sur la scène et de nos jours le son hardcore drum & bass est très à la mode.
Ce n’est pas trop difficile de trouver de bons artistes car j’en connais beaucoup personnellement, mais il est difficile de me convaincre de sortir quelque chose de nos jours, car c’est de plus en plus compliqué de sortir du vinyle. Cela veut dire que les morceaux doivent vraiment sortir du lot pour obtenir un statut d’immortalité. Si vous avez des morceaux : Envoyez! La porte est ouverte.
Il y avait beaucoup d’artistes terror et speedcore, il y a genre 10 – 15 ans. Beaucoup ont disparu ou changé de style, etc… Quelle est ta vision là-dessus et sur la musique / la scène sur les 15 dernières années? Qu’est-ce que tu aimes? N’aimes pas? Qu’est-ce qui te garde « addict » au « terror / speedcore »?
Il y a de nombreux artistes qui arrivent sur cette scène et le futur semble prometteur. Le virus terror se répand à travers le monde, beaucoup d’artistes étrangers sont découverts. Cela prend beaucoup de temps et d’efforts mais la scène grandit. Beaucoup d’artistes qui avaient disparus sont de retour également. La plupart ont des boulots “normaux” et font de la musique parce qu’ils aiment. Par exemple : Nawoto Suzuki et UVC.
En termes de musique, j’aime beaucoup de styles. Je ne me soucie pas de quel style je joue. Le BPM est plus important. J’aime commencer à 190bpm et finir autour de 240 ou plus. Certains dissent qu’en dessous de 300 bpm ce n’est pas du speedcore, mais nous ne sommes plus des enfants alors f#@k ces discussions inutiles.
Ce qui m’a permis de continuer toutes ces années c’est un mix complexe d’electronica underground malsaine. Si tu veux appeler ça du terror, ça me va bro!
Tu gères un label, une scène à Dominator , tu travailles sur des soirées, joues aux quatre coins de l’Europe et tu as un boulot et une vie de famille. Comment fais-tu pour gérer tout ça?
Je bosse 5 jours par semaine, alors il me reste deux jours pour mes relations sociales de qualité. Et pendant ces 7 jours, mon esprit ne cesse de penser à des beats, des breaks, des edits, au DJing, à la production et un peu de jeu… Et Facebook, nom de dieu ! Peace.
Original english version HERE
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Hello Akira . Tu es un des soldats survivants de la scène terror & speedcore en Hollande. La première fois que tu as joué à Paris c’était en 1996. Peux-tu te présenter au public qui ne te connaît pas? Tu sembles aussi avoir une forte culture hip-hop/graffiti. D’où cela vient-il? Sreet knowledge?
C’est plus une passion. Si tu aimes vraiment la musique alors tu survivras. La première fois que j’ai joué à Paris c’était en Mars 1996 à la Karakoram III. Cette soirée m’a beaucoup inspiré car c’était la première fois que je voyais Liza N’Eliaz et son set était juste incroyable. La combinaison des premières années gabber et les guerres de styles m’ont conduit où je suis aujourd’hui, la culture hip-hop étant aussi une de mes grandes sources d’inspiration à ce jour. En 2009 j’ai fait un morceau appelé Beatdown Anonymous, sorti sur le label Rebelscum de The DJ Producer qui contenait plein de samples de rap oldschool avec des breaks hardcore industriels. Tous les éléments qui me permettent de continuer.
Le Terror / Speedcore a toujours été une petite scène. Ces dernières années on voit des scènes plus importantes, des soirées dédiées et tu gères un stage à Dominator , le plus grand festival hardcore au monde. Comment vis-tu cette reconnaissance après toutes ces années à jouer dans des petites soirées et sur des petits stages? Tout ton travail (et celui des autres artistes) paye enfin?
Après avoir été renié pendant des années par les promoteurs de mainstream, ils reconnaissent enfin le terrorcore comme une partie de la scène. Les gens voudront toujours plus dur et plus vite. Cela nous a pris (moi même, Drokz, Noisekick, The Vizitor, Bonehead) près de 10 ans pour être établi en Hollande, notamment avec un grand soutien de Master of Hardcore et avoir la possibilité de gérer des scènes terror et speedcore dans les plus grands festivals hardcore.
Tous les ans depuis le début, je suis responsable de la scène HKV à Dominator . Bien sûr nous avons des artistes terror et speedcore mais le stage couvre de nombreux autres styles comme le UK Hardcore, Frenchcore, Early Terror et Breakcore. C’est une excellente manière de promouvoir l’underground auprès d’un public plus large. Et oui, je suis extrêmement reconnaissant de pouvoir faire cela et je le ferai plus dur et plus vite tous les ans. Ou peut-être devrais-je dire plus hipster tous les ans.
Tu gères le label Hong Kong Violence (le nom de ton stage à Dominator ). Est-ce que c’est difficile de trouver de bons artistes terror / speedecore? Comment choisis-tu tes artistes? Qu’est-ce que tu aimes entendre quand tu reçois une démo pour ton label?
Il y a quelques années en allant en soirée avec Richard (Drokz) nous avions de longues discussions à propos de la scène. Je voulais lancer mon label et il fallait que le mot Hong Kong y figure. Au départ c’était Hong Kong Distorted mais Richard m’a dit que violence sonnait mieux. C’est comme cela que Hong Kong Violence a vu le jour. Au départ, le label était axé terrorcore mais au fil des années je me suis orienté vers d’autres styles et j’ai aussi sorti du breakcore ou du UK hardcore industriel.
La meilleure sortie de Hong Kong Violence a été celle de The Outside Agency “The Way of the Exploding Fist”. Ce disque a eu un énorme impact sur la scène et de nos jours le son hardcore drum & bass est très à la mode.
Ce n’est pas trop difficile de trouver de bons artistes car j’en connais beaucoup personnellement, mais il est difficile de me convaincre de sortir quelque chose de nos jours, car c’est de plus en plus compliqué de sortir du vinyle. Cela veut dire que les morceaux doivent vraiment sortir du lot pour obtenir un statut d’immortalité. Si vous avez des morceaux : Envoyez! La porte est ouverte.
Il y avait beaucoup d’artistes terror et speedcore, il y a genre 10 – 15 ans. Beaucoup ont disparu ou changé de style, etc… Quelle est ta vision là-dessus et sur la musique / la scène sur les 15 dernières années? Qu’est-ce que tu aimes? N’aimes pas? Qu’est-ce qui te garde « addict » au « terror / speedcore »?
Il y a de nombreux artistes qui arrivent sur cette scène et le futur semble prometteur. Le virus terror se répand à travers le monde, beaucoup d’artistes étrangers sont découverts. Cela prend beaucoup de temps et d’efforts mais la scène grandit. Beaucoup d’artistes qui avaient disparus sont de retour également. La plupart ont des boulots “normaux” et font de la musique parce qu’ils aiment. Par exemple : Nawoto Suzuki et UVC.
En termes de musique, j’aime beaucoup de styles. Je ne me soucie pas de quel style je joue. Le BPM est plus important. J’aime commencer à 190bpm et finir autour de 240 ou plus. Certains dissent qu’en dessous de 300 bpm ce n’est pas du speedcore, mais nous ne sommes plus des enfants alors f#@k ces discussions inutiles.
Ce qui m’a permis de continuer toutes ces années c’est un mix complexe d’electronica underground malsaine. Si tu veux appeler ça du terror, ça me va bro!
Tu gères un label, une scène à Dominator , tu travailles sur des soirées, joues aux quatre coins de l’Europe et tu as un boulot et une vie de famille. Comment fais-tu pour gérer tout ça?
Je bosse 5 jours par semaine, alors il me reste deux jours pour mes relations sociales de qualité. Et pendant ces 7 jours, mon esprit ne cesse de penser à des beats, des breaks, des edits, au DJing, à la production et un peu de jeu… Et Facebook, nom de dieu ! Peace.
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