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[06.04.2013] LE GRAND MECHANT BEAT #8 @ GLAZART
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il y a 11 ans 9 mois - il y a 11 ans 9 mois #44045
par JanineVodka
[06.04.2013] LE GRAND MECHANT BEAT #8 @ GLAZART a été créé par JanineVodka
Le Gentil Petit Beat sur son dancefloor perché, chantait dans sa tête une gimmick (à la mode) « Con los terroristas. Let’s do the Harlem Shake, piout piout piout piout »...
Le Grand Méchant Beat par ce son intrigué lui tînt à peu près ce langage : « Ouah, quelle belle musique tu chantes là ! Sérieux, si ton gimmick est aussi puissant que mon beat, sur le dancefloor nous serons rois, laisse moi donc mixer et tu verras. »
Le Gentil Petit Beat par ces paroles encensé, se sentit un peu plus en montée et laissa le Grand Méchant Beat entrer dans le sacrosaint booth du DJ.
Au moment du prochain disque à passer, le Gentil Petit Beat se vit évincé par le Grand Méchant Beat qui avait encore une fois tout bien manigancé, car non, il n’était pas là pour vous faire « Harlem Shaker !! ».
Encore une fois, la manigance avait fonctionnée et les beats endiablés commençaient à se diffuser. Trop tard pour l’en empêcher, tout le dancefloor se fit une nouvelle fois happer et se mit à danser !
Moralité : si tu es haut perché, du Grand Méchant Beat tu dois te méfier, car même toi tu risques d’aimer !
Pour cette 8ème édition, Le Grand Méchant Beat s’est encore décarcassé :
Il n’a pas joué à Paris depuis de nombreuses années, DJ PROMO , boss du label The Third Movement , l’un des labels phares de la musique hardcore RAW et industrielle porté par cet illustre DJ et Producteur qui a su traverser les années grâce à un style unique et une technique irréprochable qui plaît aussi bien aux plus grands mainfloors gabber des soirées Thunderdome qu’aux scènes industrielles les plus dark.
Pour l’accompagner, les jeunes prodiges découverts par le désormais incontournable label PRSPCT , SINISTER SOULS , nous emmènerons dans leur univers mêlant dubstep industriel, crossbreed et autres drum and bass.
N-VITRAL , qui sort régulièrement des grosses bombes sur The Third Movement depuis quelques années sera également de la partie, après nous avoir conquis par son passage plus que remarqué à Astropolis, nous devions vous le faire découvrir.
ROTATOR , boos du label Peace Off , expert inégalé du breakcore et des musiques dures breakées nous fera danser sur son live que l’on n'entend que trop rarement à Paris.
De retour également pour notre plus grand plaisir, MAX RUSH , DJ du sound system marnais Acharné Artcore nous fera plaisir aux oreilles avec un mix détonnant, le tout sous la houlette de notre AK47 préféré.
Alors soyez prêts pour cette édition 8 du Grand Méchant Beat, qui nous l’espérons, vous fera perdre la tête !!
RDV le Samedi 06 Avril à Glazart.
Lien event FB: www.facebook.com/events/145912632238077/
Le Grand Méchant Beat par ce son intrigué lui tînt à peu près ce langage : « Ouah, quelle belle musique tu chantes là ! Sérieux, si ton gimmick est aussi puissant que mon beat, sur le dancefloor nous serons rois, laisse moi donc mixer et tu verras. »
Le Gentil Petit Beat par ces paroles encensé, se sentit un peu plus en montée et laissa le Grand Méchant Beat entrer dans le sacrosaint booth du DJ.
Au moment du prochain disque à passer, le Gentil Petit Beat se vit évincé par le Grand Méchant Beat qui avait encore une fois tout bien manigancé, car non, il n’était pas là pour vous faire « Harlem Shaker !! ».
Encore une fois, la manigance avait fonctionnée et les beats endiablés commençaient à se diffuser. Trop tard pour l’en empêcher, tout le dancefloor se fit une nouvelle fois happer et se mit à danser !
Moralité : si tu es haut perché, du Grand Méchant Beat tu dois te méfier, car même toi tu risques d’aimer !
Pour cette 8ème édition, Le Grand Méchant Beat s’est encore décarcassé :
Il n’a pas joué à Paris depuis de nombreuses années, DJ PROMO , boss du label The Third Movement , l’un des labels phares de la musique hardcore RAW et industrielle porté par cet illustre DJ et Producteur qui a su traverser les années grâce à un style unique et une technique irréprochable qui plaît aussi bien aux plus grands mainfloors gabber des soirées Thunderdome qu’aux scènes industrielles les plus dark.
Pour l’accompagner, les jeunes prodiges découverts par le désormais incontournable label PRSPCT , SINISTER SOULS , nous emmènerons dans leur univers mêlant dubstep industriel, crossbreed et autres drum and bass.
N-VITRAL , qui sort régulièrement des grosses bombes sur The Third Movement depuis quelques années sera également de la partie, après nous avoir conquis par son passage plus que remarqué à Astropolis, nous devions vous le faire découvrir.
ROTATOR , boos du label Peace Off , expert inégalé du breakcore et des musiques dures breakées nous fera danser sur son live que l’on n'entend que trop rarement à Paris.
De retour également pour notre plus grand plaisir, MAX RUSH , DJ du sound system marnais Acharné Artcore nous fera plaisir aux oreilles avec un mix détonnant, le tout sous la houlette de notre AK47 préféré.
Alors soyez prêts pour cette édition 8 du Grand Méchant Beat, qui nous l’espérons, vous fera perdre la tête !!
RDV le Samedi 06 Avril à Glazart.
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Dernière édition: il y a 11 ans 9 mois par JanineVodka.
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il y a 11 ans 8 mois #44065
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: [06.04.2013] LE GRAND MECHANT BEAT #8 @ GLAZART
Hello, nous commençons cette nouvelle série d'interviews exclusives avec
Dj Promo
, le boss du label
The Third Movement
qui s'est livré à l'exercice avec brio... A vous d'en juger! Enjoy!
Dj Promo, tu es présent au sein de la scène hardcore depuis son tout début. Peux-tu nous raconter comment tu y es arrivé ? Comment et pourquoi tu as commencé le djing et la production musicale ? Dis nous en plus sur tes premières soirées, tes inspirations ?
J’ai commencé en tant que « Dj de chambre » en 1992. J’ai d’abord passé quelques années à apprendre les techniques pour mixer des disques, ce dont j’étais totalement obsédé à l’époque. Quand j’étais jeune, j’étais un grand fan de Prince puis plus tard ce sont des artistes comme The Prodigy ou Alec Empire (Atari Teenage Riot) vers lesquels mes goûts se sont orientés. Et en particulier toute la musique breakbeat et rave du début des années 90 ont été une très grande influence. Même si toutes ces années j’ai principalement joué du hardcore, j’achetais tous les styles de dance musique qui m’inspiraient. Mais ce sont principalement la techno et la drum and bass qui font partie de mes styles préférés de dance musique. C’est vers 1995 que je me suis mis à la production musicale, j’ai toujours fait de la musique par amour, pas dans le but de devenir un DJ ou un Producteur. En 1996 j’ai envoyé mes démos à Buzz Fuzz et The Prophet et ils m’ont obtenu un accord avec ID&T records. C’est là que toute l’ère Thunderdome et Promo files a commencé. Les premières soirées où j’ai joué étaient des petites soirées dans ma ville natale dans des soirées comme celles de mon école ou des petits clubs. Au fil des ans je suis devenu plus connu, les soirées sont devenues plus grandes et j’ai joué dans toute la Hollande et finalement à travers toute l’Europe.
Aujourd’hui tu es une sorte de « légende » de la scène hardcore. Tu es résident des soirées Thunderdome, tu as joué dans les plus grandes soirées à travers le monde. Tu fais partie de l’Histoire du hardcore. Qu’est-ce que ça fait 20 ans après ? Est-ce que tu pensais en arriver là quand tu as commencé ?
Pour être honnête, je ne me vois pas vraiment comme une légende, mais je réalise que j’ai donné ma part de contribution à ma scène hardcore bien aimée. Avant de produire, j’étais juste une personne qui allait dans les soirées et qui passait la plus grande partie de son temps sur le dancefloor. En étant sur le dancefloor toute la nuit, j’ai commencé à remarquer ce que les gens aimaient et n’aimaient pas dans la musique. J’ai vu que les gens réagissaient à certains disques, certains sons et c’est cette expérience qui m’a ensuite accompagnée quand j’étais en studio. C’est là que mes « Promo files » ont commencé. C’est ma vision, ce que je pensais que les gens voulaient entendre dans les soirées mais aussi ce que je voulais entendre. Je n’ai jamais pensé arriver si loin avec mon bruit, mais mon rêve bien sûr était de devenir plus connu que DJ Buzz Fuzz. Tu dois te fixer des objectifs dans la vie et à ce moment pour moi c’était ça. Mon rêve était de jouer dans toutes les grosses soirées à travers le monde et j’ai travaillé dur, littéralement tous les jours, depuis les 15 dernières années. Aujourd’hui, 20 ans après, c’est comme si c’était hier et tous les matins quand je me lève je veux faire de la musique et j’essaie d’inspirer d’autres gens en le faisant.
Tu es un excellent DJ avec une très bonne technique et des sélections musicalement très diversifiées dans tes sets. Quelle est ta vision de la technique de mixs et des compétences que doivent avoir un DJ ? Quelle importance est-ce que cela a de nos jours par rapport à il y a 20 ans ?
J’aime en effet beaucoup de styles de musiques électroniques dures. Le hardcore est la base, mais j’aime le mixer avec de la hardtechno, de la drum and bass, du dubstep ou autre chose. Le hardcore, pour moi, n’est pas juste de la musique mélodique mainstream ou de l’industriel. La musique doit être aussi variée que possible selon moi. La musique est intéressante pour moi lorsque je peux découvrir quelque chose de frais et nouveau à chaque fois. C’est la principale raison pour laquelle j’écoute de la musique. Être inspiré par de nouveaux styles ou de nouveaux artistes et utiliser ces influences de nouveau dans mes compositions. Je dois dire que dans les années 90, la chose la plus importante pour devenir DJ était la technique et les compétences. Les DJs les meilleurs techniquement étaient les plus grands noms. Tout ceci a bien sûr changé ces 10 dernières années. De nos jours, tu dois d’abord avoir un succès en club ou à la radio avant d‘espérer être booké dans un event. Avec les médias sociaux et autres, la musique est pratiquement devenue un outil promotionnel et ceci, je le regrette sincèrement. La plupart des producteurs font de la musique vide et sans âme qui est appréciée par les masses juste pour devenir célèbres. Qu’en est il du fait de faire de la musique parce que tu le dois ? Parce que tu veux créer un changement ou influencer n’importe quelle scène dans laquelle tu es ? Je pense que je suis juste old school maintenant après 20 ans ha ha.
Tu es aussi le boss du label The Third Movement. Vous allez fêter le numéro 200 en Mars. Peux-tu nous en dire plus sur l’état d’esprit de ton label ? Vous avez produit de nombreux styles de musique différents, de jeunes artistes et des artistes confirmés. Est-ce que ce label exprime ta vision de la scène hardcore ? Diversité, musique puissante, expérimentations sonores, etc ?
Nous avons commencé The Third Movement avec une sorte d’esprit de rébellion. En 1999, le hardcore était surchargé de musique commerciale ici en Hollande et nous voulions nous séparer de cela et revenir à la vraie essence de la musique hardcore. Le premier nom que nous avions trouvé pour le label était Coup records ha ha. Nous voulions revenir où tout avait commencé avec principalement le son raw hardcore underground principalement basé sur de la musique techno avec beaucoup de distorsion. Après la naissance et montée en puissance de la musique hardcore (1992-1996) la musique commerciale happy hardcore a suivi (1997-1999) et nous voulions commencer un nouveau mouvement dans le hardcore sans limites musicales. Ceci explique aussi notre nom : The Third Movement aka le troisième mouvement dans la musique hardcore.
Ma vision a toujours été de juger toutes les sorties sur TTM à partir du sentiment qu’elles me procurent. Je décide de sortir quelque chose sur notre label à partir du moment ou cela me fait quelque chose. Après 12 ans je suis toujours cette ligne directrice. La musique doit être une émotion qui arrive à l’auditeur, c’est la chose la plus importante pour moi. Et la musique hardcore doit être aussi dure et diversifiée que possible car c’est seulement de cette manière que nous pourrons continuer encore pendant 10 ans avec nos sons et les garder intéressants pour le public. Avec Third Movement, il est important pour moi de proposer un hardcore d’une grande diversité et d’une haute qualité de la part des plus grands noms de la scène tout en soutenant également les jeunes talents. Sans nouveaux talents, il n’y a aucun avenir pour notre son. Il y a 15 ans Buzz Fuzz et The Prophet m’ont donné la chance de faire mes preuves, alors la moindre des choses que je puisse faire c’est donner la même opportunité aux jeunes producteurs. Et en représentant certains des meilleurs producteurs de la scène, je maintiens l’attention sur notre label et je crée ainsi un canal pour que les nouveaux talents soient aussi entendus.
En France, de nombreux artistes rêveraient d’avoir ta vie : Vivre de la musique Hardcore. Peux-tu nous dire ce que cela implique de maintenir l’inspiration, la musique, etc ? Comment se passe une journée typique de DJ Promo ?
Je dois admettre que c’est un des meilleurs jobs du monde pour moi. Mon hobby est devenu mon métier mais je le vois toujours comme mon hobby, cet amusement que j’éprouve à composer de la musique. Mais je dois honnêtement dire que j’ai travaillé dur pour en arriver là. Depuis 1995, il n’y a pas eu une journée sans que je travaille sur ma musique et cela a finalement payé. Je peux aussi dire que je l’ai fait seul, à ma manière, ce qui est la chose dont je suis le plus fier. Je tire mon inspiration de plein de choses différentes. Cela peut-être parce que je suis en colère ou complètement amoureux, mais c’est toujours basé sur un sentiment. Je ne suis pas le type de producteur qui se lève au milieu de la nuit et pense à ses mélodies ou idées. Je n’ai jamais cru en cela pour être honnête. Bien sûr, tu peux avoir une idée mais tu n’es jamais certain que cette idée va donner quelque chose en studio ou comment cela sonnera au final. Je suis inspiré pour faire de la musique en faisant de la musique. Ce que je veux dire par là c’est que je commence souvent en posant quelques sons ou des beats dans mon studio, ou alors je mets un son dans un sampleur et je joue avec. Tu peux créer quelque chose en partant de quasiment rien et si cela me plaît, j’ai des millions d’idées sur la manière dont je vais créer mon morceau. Je fais quelques ajouts pour voir ce qui marche le mieux et cela constitue la base de mes morceaux. En général, cela me prend deux jours pour faire tout le morceau et ensuite je passe une semaine à essayer de le rendre plus fat, mettre de nouveaux sons, etc… et cela jusqu’à ce que je sois 100% content du résultat.
Un jour dans la vie de Promo ? Ca risque de ne pas sembler si romantique que ça ha ha ha mais je me lève à 7 heures du matin, je lève mes enfants, je dépose ma fille à l’école et je vais au studio. Vers 9 heures je lis mes emails et écoute les démos des nouveaux talents et bien sûr de nos artistes TTM. Je donne des idées et des retours sur des choses comme le mix, les arrangements et des nouvelles idées pour les tracks. Cela me prend bien quelques heures car nous travaillons actuellement avec beaucoup d’artistes. À l’heure du déjeuner je sors en rendez-vous pour discuter de choses comme Club r_AW ou de nouvelles idées pour promouvoir nos artistes. Après déjeuner, je rentre au studio et je commence à travailler sur mes projets Promo ou Rude Awakening jusqu’à la fin de l’après midi. Ensuite je vais chercher mes enfants, on rentre à la maison et on dîne. 9 fois sur 10 je retourne dans mon studio après dîner pour travailler la musique de 21 heures à minuit. De temps en temps, je vais pêcher. La pêche à la carpe est mon autre grande passion, cela me repose et me permet de penser à d’autres choses et de me vider la tête. Les 7 heures qu’il me reste dans ma journée je les passe à faire un câlin à mon oreiller .
Je suis impatient de venir à Paris le 06 Avril. J’espère vous voir nombreux pour Le Grand Méchant Beat #8 . Ça va être HARD !!!
Sebastian (Promo)
Original english version HERE
Lien event FB: www.facebook.com/events/145912632238077/
Dj Promo, tu es présent au sein de la scène hardcore depuis son tout début. Peux-tu nous raconter comment tu y es arrivé ? Comment et pourquoi tu as commencé le djing et la production musicale ? Dis nous en plus sur tes premières soirées, tes inspirations ?
J’ai commencé en tant que « Dj de chambre » en 1992. J’ai d’abord passé quelques années à apprendre les techniques pour mixer des disques, ce dont j’étais totalement obsédé à l’époque. Quand j’étais jeune, j’étais un grand fan de Prince puis plus tard ce sont des artistes comme The Prodigy ou Alec Empire (Atari Teenage Riot) vers lesquels mes goûts se sont orientés. Et en particulier toute la musique breakbeat et rave du début des années 90 ont été une très grande influence. Même si toutes ces années j’ai principalement joué du hardcore, j’achetais tous les styles de dance musique qui m’inspiraient. Mais ce sont principalement la techno et la drum and bass qui font partie de mes styles préférés de dance musique. C’est vers 1995 que je me suis mis à la production musicale, j’ai toujours fait de la musique par amour, pas dans le but de devenir un DJ ou un Producteur. En 1996 j’ai envoyé mes démos à Buzz Fuzz et The Prophet et ils m’ont obtenu un accord avec ID&T records. C’est là que toute l’ère Thunderdome et Promo files a commencé. Les premières soirées où j’ai joué étaient des petites soirées dans ma ville natale dans des soirées comme celles de mon école ou des petits clubs. Au fil des ans je suis devenu plus connu, les soirées sont devenues plus grandes et j’ai joué dans toute la Hollande et finalement à travers toute l’Europe.
Aujourd’hui tu es une sorte de « légende » de la scène hardcore. Tu es résident des soirées Thunderdome, tu as joué dans les plus grandes soirées à travers le monde. Tu fais partie de l’Histoire du hardcore. Qu’est-ce que ça fait 20 ans après ? Est-ce que tu pensais en arriver là quand tu as commencé ?
Pour être honnête, je ne me vois pas vraiment comme une légende, mais je réalise que j’ai donné ma part de contribution à ma scène hardcore bien aimée. Avant de produire, j’étais juste une personne qui allait dans les soirées et qui passait la plus grande partie de son temps sur le dancefloor. En étant sur le dancefloor toute la nuit, j’ai commencé à remarquer ce que les gens aimaient et n’aimaient pas dans la musique. J’ai vu que les gens réagissaient à certains disques, certains sons et c’est cette expérience qui m’a ensuite accompagnée quand j’étais en studio. C’est là que mes « Promo files » ont commencé. C’est ma vision, ce que je pensais que les gens voulaient entendre dans les soirées mais aussi ce que je voulais entendre. Je n’ai jamais pensé arriver si loin avec mon bruit, mais mon rêve bien sûr était de devenir plus connu que DJ Buzz Fuzz. Tu dois te fixer des objectifs dans la vie et à ce moment pour moi c’était ça. Mon rêve était de jouer dans toutes les grosses soirées à travers le monde et j’ai travaillé dur, littéralement tous les jours, depuis les 15 dernières années. Aujourd’hui, 20 ans après, c’est comme si c’était hier et tous les matins quand je me lève je veux faire de la musique et j’essaie d’inspirer d’autres gens en le faisant.
Tu es un excellent DJ avec une très bonne technique et des sélections musicalement très diversifiées dans tes sets. Quelle est ta vision de la technique de mixs et des compétences que doivent avoir un DJ ? Quelle importance est-ce que cela a de nos jours par rapport à il y a 20 ans ?
J’aime en effet beaucoup de styles de musiques électroniques dures. Le hardcore est la base, mais j’aime le mixer avec de la hardtechno, de la drum and bass, du dubstep ou autre chose. Le hardcore, pour moi, n’est pas juste de la musique mélodique mainstream ou de l’industriel. La musique doit être aussi variée que possible selon moi. La musique est intéressante pour moi lorsque je peux découvrir quelque chose de frais et nouveau à chaque fois. C’est la principale raison pour laquelle j’écoute de la musique. Être inspiré par de nouveaux styles ou de nouveaux artistes et utiliser ces influences de nouveau dans mes compositions. Je dois dire que dans les années 90, la chose la plus importante pour devenir DJ était la technique et les compétences. Les DJs les meilleurs techniquement étaient les plus grands noms. Tout ceci a bien sûr changé ces 10 dernières années. De nos jours, tu dois d’abord avoir un succès en club ou à la radio avant d‘espérer être booké dans un event. Avec les médias sociaux et autres, la musique est pratiquement devenue un outil promotionnel et ceci, je le regrette sincèrement. La plupart des producteurs font de la musique vide et sans âme qui est appréciée par les masses juste pour devenir célèbres. Qu’en est il du fait de faire de la musique parce que tu le dois ? Parce que tu veux créer un changement ou influencer n’importe quelle scène dans laquelle tu es ? Je pense que je suis juste old school maintenant après 20 ans ha ha.
Tu es aussi le boss du label The Third Movement. Vous allez fêter le numéro 200 en Mars. Peux-tu nous en dire plus sur l’état d’esprit de ton label ? Vous avez produit de nombreux styles de musique différents, de jeunes artistes et des artistes confirmés. Est-ce que ce label exprime ta vision de la scène hardcore ? Diversité, musique puissante, expérimentations sonores, etc ?
Nous avons commencé The Third Movement avec une sorte d’esprit de rébellion. En 1999, le hardcore était surchargé de musique commerciale ici en Hollande et nous voulions nous séparer de cela et revenir à la vraie essence de la musique hardcore. Le premier nom que nous avions trouvé pour le label était Coup records ha ha. Nous voulions revenir où tout avait commencé avec principalement le son raw hardcore underground principalement basé sur de la musique techno avec beaucoup de distorsion. Après la naissance et montée en puissance de la musique hardcore (1992-1996) la musique commerciale happy hardcore a suivi (1997-1999) et nous voulions commencer un nouveau mouvement dans le hardcore sans limites musicales. Ceci explique aussi notre nom : The Third Movement aka le troisième mouvement dans la musique hardcore.
Ma vision a toujours été de juger toutes les sorties sur TTM à partir du sentiment qu’elles me procurent. Je décide de sortir quelque chose sur notre label à partir du moment ou cela me fait quelque chose. Après 12 ans je suis toujours cette ligne directrice. La musique doit être une émotion qui arrive à l’auditeur, c’est la chose la plus importante pour moi. Et la musique hardcore doit être aussi dure et diversifiée que possible car c’est seulement de cette manière que nous pourrons continuer encore pendant 10 ans avec nos sons et les garder intéressants pour le public. Avec Third Movement, il est important pour moi de proposer un hardcore d’une grande diversité et d’une haute qualité de la part des plus grands noms de la scène tout en soutenant également les jeunes talents. Sans nouveaux talents, il n’y a aucun avenir pour notre son. Il y a 15 ans Buzz Fuzz et The Prophet m’ont donné la chance de faire mes preuves, alors la moindre des choses que je puisse faire c’est donner la même opportunité aux jeunes producteurs. Et en représentant certains des meilleurs producteurs de la scène, je maintiens l’attention sur notre label et je crée ainsi un canal pour que les nouveaux talents soient aussi entendus.
En France, de nombreux artistes rêveraient d’avoir ta vie : Vivre de la musique Hardcore. Peux-tu nous dire ce que cela implique de maintenir l’inspiration, la musique, etc ? Comment se passe une journée typique de DJ Promo ?
Je dois admettre que c’est un des meilleurs jobs du monde pour moi. Mon hobby est devenu mon métier mais je le vois toujours comme mon hobby, cet amusement que j’éprouve à composer de la musique. Mais je dois honnêtement dire que j’ai travaillé dur pour en arriver là. Depuis 1995, il n’y a pas eu une journée sans que je travaille sur ma musique et cela a finalement payé. Je peux aussi dire que je l’ai fait seul, à ma manière, ce qui est la chose dont je suis le plus fier. Je tire mon inspiration de plein de choses différentes. Cela peut-être parce que je suis en colère ou complètement amoureux, mais c’est toujours basé sur un sentiment. Je ne suis pas le type de producteur qui se lève au milieu de la nuit et pense à ses mélodies ou idées. Je n’ai jamais cru en cela pour être honnête. Bien sûr, tu peux avoir une idée mais tu n’es jamais certain que cette idée va donner quelque chose en studio ou comment cela sonnera au final. Je suis inspiré pour faire de la musique en faisant de la musique. Ce que je veux dire par là c’est que je commence souvent en posant quelques sons ou des beats dans mon studio, ou alors je mets un son dans un sampleur et je joue avec. Tu peux créer quelque chose en partant de quasiment rien et si cela me plaît, j’ai des millions d’idées sur la manière dont je vais créer mon morceau. Je fais quelques ajouts pour voir ce qui marche le mieux et cela constitue la base de mes morceaux. En général, cela me prend deux jours pour faire tout le morceau et ensuite je passe une semaine à essayer de le rendre plus fat, mettre de nouveaux sons, etc… et cela jusqu’à ce que je sois 100% content du résultat.
Un jour dans la vie de Promo ? Ca risque de ne pas sembler si romantique que ça ha ha ha mais je me lève à 7 heures du matin, je lève mes enfants, je dépose ma fille à l’école et je vais au studio. Vers 9 heures je lis mes emails et écoute les démos des nouveaux talents et bien sûr de nos artistes TTM. Je donne des idées et des retours sur des choses comme le mix, les arrangements et des nouvelles idées pour les tracks. Cela me prend bien quelques heures car nous travaillons actuellement avec beaucoup d’artistes. À l’heure du déjeuner je sors en rendez-vous pour discuter de choses comme Club r_AW ou de nouvelles idées pour promouvoir nos artistes. Après déjeuner, je rentre au studio et je commence à travailler sur mes projets Promo ou Rude Awakening jusqu’à la fin de l’après midi. Ensuite je vais chercher mes enfants, on rentre à la maison et on dîne. 9 fois sur 10 je retourne dans mon studio après dîner pour travailler la musique de 21 heures à minuit. De temps en temps, je vais pêcher. La pêche à la carpe est mon autre grande passion, cela me repose et me permet de penser à d’autres choses et de me vider la tête. Les 7 heures qu’il me reste dans ma journée je les passe à faire un câlin à mon oreiller .
Je suis impatient de venir à Paris le 06 Avril. J’espère vous voir nombreux pour Le Grand Méchant Beat #8 . Ça va être HARD !!!
Sebastian (Promo)
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il y a 11 ans 8 mois #44083
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: [06.04.2013] LE GRAND MECHANT BEAT #8 @ GLAZART
Hello, nous continuons avec une interview de
Sinister Souls
. Enjoy!
Hello, alors c’est vous les deux gars malsains derrière Sinister Souls! Pouvez-vous vous presenter au public français. Quand est-ce que tout cela a commencé pour vous ? Quelles sont vos influences ?
Bonjour ravers français!
Nous sommes Adriaan de Koning and Fred Huurdeman a.k.a. Sinister Souls.
Nous étions tout d’abord dans le rock et le métal et à force d’écouter des artistes comme The Prodigy et The Chemicals Brothers, nous sommes doucement tombés dans la musique électronique. Après cela, se sont les styles hardcore, breakcore et drum and bass qui ont attiré notre attention. Des producteurs comme Concord Dawn et Technical Itch nous ont fait tomber amoureux de la drum and bass. Et nous ne sommes pas malsains, nos mamans nous ont fait tester.
Votre musique est très diversifiée, du dubstep à la drum and bass et hardcore drum and bass. Elle sonne toujours dure et dirty. Pourquoi avez-vous choisi le côté hardcore de la musique?
Nous avons toujours été attirés pour les sons durs, dark. C’est ce que nous aimons le plus : nous pensons qu’il faut se lâcher en soirée, danser comme un ouf et se perdre dans la musique. Le meilleur moyen d’y arriver c’est avec de la musique énergique.
À la maison nous aimons aussi écouter des sons down-tempo comme Bonobo, etc… Mais en soirée ça doit être hard.
Le dubstep est une tendance aujourd’hui. Comment voyez-vous cette musique et toute l’hystérie / hype autour de certains artistes. Pensez-vous faire du dubstep plus “commercial” ou allez-vous rester hard ? Pensez-vous que le dubstep permet aux gens de s’habituer à des musiques plus dures (comme la hardcore drum and bass) ?
Dans toutes les scènes il y a une hype inévitable et bien sûr que cela va créer une {r}évolution qui sera bien plus rapide que s’il n’y avait pas eu de hype. Ce qui en restera à la fin est toujours la grande question. En espérant que se soit une scène solide qui peut se nourrir par elle-même sans avoir besoin d’une hype autour.
Nous venons juste de sortir un EP sur Algorythm Records le label créé par les héros de Counterstrike, qui contient des sons plus accessibles. Nous ferons toujours de la musique hardcore, mais nous aimons vraiment la diversité. Notre musique reste dure et intense, mais elle peut aussi être mélodique et hardcore.
Le dubstep amènera forcément les gens à la drum and bass et éventuellement à la hardcore drum and bass, cela dépendra juste de l’ouverture d’esprit des gens.
Vous produisez aussi beaucoup de crossbreed / hardcore drum and bass. Quelle est votre vision de cette musique devenue très populaire en quelques années? Comment voyez-vous la scène drum and bass aujourd’hui?
La hardcore drum and bass existe déjà depuis un petit moment avec des artistes comme Gein, Current Value et Technical Itch qui en font depuis quelques années. Maintenant, le crossbreed est vraiment très populaire et nous pensons que c’est génial. Nous aimons le fait qu’il y ait un bon mélange entre les genres ! Bien sûr le crédit va au big boss Thrasher, qui a dédié sa vie au côté hardcore de la drum and bass avec son label PRSPCT, son agence de booking et ses soirées légendaires.
Ce que nous aimons avec la drum and bass c’est la diversité au sein de ce genre, on peut aller de la musique mélodique et facile au hardcore, le tout en restant au même tempo.
C’est aussi un genre qui a des constructions, des drops hallucinants. Nous sommes tous les deux assez rapidement distraits alors la drum and bass correspond à notre besoin.
Heu, attend, on parlait de quoi déjà ?
Ah oui.
La scène drum and bass grandit de nouveau et nous espérons qu’elle deviendra de plus en plus forte tous les ans.
Vous avez sorti de la musique sur PRSPCT, Rottun Records et de nombreux autres labels. Pouvez-vous nous en dire plus sur vos prochaines sorties ? Nouveaux projets musicaux ? Vivez-vous de votre musique ?
Comme dit plus haut, nous venons de sortir un EP sur Algorythm Records; the "Live it Up EP, qui contient de la drum and bass rythmée et une version VIP dubstep sale. Nous avons un nouveau morceau drum and bass qui va sortir sur l’album PRSPCT family : Skullsplitter. Nous allons continuer un peu plus notre focus sur la drum and bass mais il y aura aussi du dubstep à sortir. Gardez un œil sur notre facebook pour nos prochaines news et sorties.
On ne vit pas complètement de la musique, nous avons tous les deux un job à temps partiel pendant la semaine (au moins ce n’est pas à plein temps). Nous faisons cela par amour pour la musique.
« We chose the underground »
Original english version here
Sinister Souls nous a également préparé un SuperMinimix pour se mettre en jambes d'ici la soirée, à éouter et ou télécharger ICI
Lien event FB: www.facebook.com/events/145912632238077/
Hello, alors c’est vous les deux gars malsains derrière Sinister Souls! Pouvez-vous vous presenter au public français. Quand est-ce que tout cela a commencé pour vous ? Quelles sont vos influences ?
Bonjour ravers français!
Nous sommes Adriaan de Koning and Fred Huurdeman a.k.a. Sinister Souls.
Nous étions tout d’abord dans le rock et le métal et à force d’écouter des artistes comme The Prodigy et The Chemicals Brothers, nous sommes doucement tombés dans la musique électronique. Après cela, se sont les styles hardcore, breakcore et drum and bass qui ont attiré notre attention. Des producteurs comme Concord Dawn et Technical Itch nous ont fait tomber amoureux de la drum and bass. Et nous ne sommes pas malsains, nos mamans nous ont fait tester.
Votre musique est très diversifiée, du dubstep à la drum and bass et hardcore drum and bass. Elle sonne toujours dure et dirty. Pourquoi avez-vous choisi le côté hardcore de la musique?
Nous avons toujours été attirés pour les sons durs, dark. C’est ce que nous aimons le plus : nous pensons qu’il faut se lâcher en soirée, danser comme un ouf et se perdre dans la musique. Le meilleur moyen d’y arriver c’est avec de la musique énergique.
À la maison nous aimons aussi écouter des sons down-tempo comme Bonobo, etc… Mais en soirée ça doit être hard.
Le dubstep est une tendance aujourd’hui. Comment voyez-vous cette musique et toute l’hystérie / hype autour de certains artistes. Pensez-vous faire du dubstep plus “commercial” ou allez-vous rester hard ? Pensez-vous que le dubstep permet aux gens de s’habituer à des musiques plus dures (comme la hardcore drum and bass) ?
Dans toutes les scènes il y a une hype inévitable et bien sûr que cela va créer une {r}évolution qui sera bien plus rapide que s’il n’y avait pas eu de hype. Ce qui en restera à la fin est toujours la grande question. En espérant que se soit une scène solide qui peut se nourrir par elle-même sans avoir besoin d’une hype autour.
Nous venons juste de sortir un EP sur Algorythm Records le label créé par les héros de Counterstrike, qui contient des sons plus accessibles. Nous ferons toujours de la musique hardcore, mais nous aimons vraiment la diversité. Notre musique reste dure et intense, mais elle peut aussi être mélodique et hardcore.
Le dubstep amènera forcément les gens à la drum and bass et éventuellement à la hardcore drum and bass, cela dépendra juste de l’ouverture d’esprit des gens.
Vous produisez aussi beaucoup de crossbreed / hardcore drum and bass. Quelle est votre vision de cette musique devenue très populaire en quelques années? Comment voyez-vous la scène drum and bass aujourd’hui?
La hardcore drum and bass existe déjà depuis un petit moment avec des artistes comme Gein, Current Value et Technical Itch qui en font depuis quelques années. Maintenant, le crossbreed est vraiment très populaire et nous pensons que c’est génial. Nous aimons le fait qu’il y ait un bon mélange entre les genres ! Bien sûr le crédit va au big boss Thrasher, qui a dédié sa vie au côté hardcore de la drum and bass avec son label PRSPCT, son agence de booking et ses soirées légendaires.
Ce que nous aimons avec la drum and bass c’est la diversité au sein de ce genre, on peut aller de la musique mélodique et facile au hardcore, le tout en restant au même tempo.
C’est aussi un genre qui a des constructions, des drops hallucinants. Nous sommes tous les deux assez rapidement distraits alors la drum and bass correspond à notre besoin.
Heu, attend, on parlait de quoi déjà ?
Ah oui.
La scène drum and bass grandit de nouveau et nous espérons qu’elle deviendra de plus en plus forte tous les ans.
Vous avez sorti de la musique sur PRSPCT, Rottun Records et de nombreux autres labels. Pouvez-vous nous en dire plus sur vos prochaines sorties ? Nouveaux projets musicaux ? Vivez-vous de votre musique ?
Comme dit plus haut, nous venons de sortir un EP sur Algorythm Records; the "Live it Up EP, qui contient de la drum and bass rythmée et une version VIP dubstep sale. Nous avons un nouveau morceau drum and bass qui va sortir sur l’album PRSPCT family : Skullsplitter. Nous allons continuer un peu plus notre focus sur la drum and bass mais il y aura aussi du dubstep à sortir. Gardez un œil sur notre facebook pour nos prochaines news et sorties.
On ne vit pas complètement de la musique, nous avons tous les deux un job à temps partiel pendant la semaine (au moins ce n’est pas à plein temps). Nous faisons cela par amour pour la musique.
« We chose the underground »
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Sinister Souls nous a également préparé un SuperMinimix pour se mettre en jambes d'ici la soirée, à éouter et ou télécharger ICI
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il y a 11 ans 7 mois #44091
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: [06.04.2013] LE GRAND MECHANT BEAT #8 @ GLAZART
Hello,
Nous continuons notre série d’interviews avec N-Vitral , le phénomène hollandais qui vient de sortir le track Kombat Aktion sur The Third Movement 200, n°1 des ventes actuellement.
Hello, ce sera ta première performance à Paris. Peux-tu te présenter au public français ? Comment es-tu arrivé aux musiques électroniques ? Est-ce que tu as un background musical ?
Mon premier contact avec la scène hardcore a été à l’âge de 13 ans. La scène était à son plus haut niveau en Hollande à cette époque. Chaque gosse dans mon quartier, école ou équipe de foot était un “gabber”, alors c’était quasiment socialement impossible de ne pas être dans le hardcore.
J’ai grandi dans une famille plutôt musicale, avec de la musique tous les jours, selon ma mémoire à peu près fiable. Ma mère écoutait toutes sortes de musiques comme Les Beatles, Rolling Stones, Fleetwood Mac, Jimmy Hendrix, The Doors, Serge Gainsbourg, etc. Mon père écoutait beaucoup de jazz, big band et bebop alors que je pense que c’est de là que viennent mes racines d’expérimentation. Quand j’avais 8 ans, je récupérais des cassettes de Nirvana, Metallica, Guns ‘n Roses et Pearl Jam via un mec plus âgé de ma rue et c’est là que j’ai commencé à aimer les musiques plus énergiques, alors je suis passé à de la musique électroniques plus dure comme The Prodigy ou le hardcore, ce qui semblait assez évident à l’époque.
Tu as commencé à sortir de la musique il y a quelques années maintenant. Comment en es-tu arrivé à la composition ? Tu es dans le son raw et industriel. Ce n’est pas la musique la plus populaire si tu veux jouer sur les grands mainfloors. Pourquoi as-tu continué à aller dans cette direction ?
Au départ, il n’y a avait aucune intention de ma part de devenir artiste. J’ai acquis un petit bout de logiciel ms dos via un ami à l’école quand j’avais 15 ans. J’ai beaucoup joué avec et quand je l’ai bien maîtrisé, j’ai commencé à traduire mes idées en musique. Un an après j’ai fait quelques morceaux, qui, après quelques encouragements de mes amis, ont été envoyés à The Third Movement (qui commençait tout juste à l’époque). J’ai reçu un message de Sebastian (Promo) qui me disait qu’il adorait mes morceaux et qu’il voulait les sortir.
Parce que j’étais très jeune et que j’ai grandi dans un petit village, je ne pouvais pas aller dans les soirées. C’est pourquoi, mon entière expérience de la musique s’est construite dans les confins de ma tête. Je n’étais pas du tout au courant des choses comme la culture club. Je ne faisais pas de musique avec l’idée que des gens pourraient danser dessus. Je faisais de la musique qui me paraissait bien pour moi et l’endroit où je me trouvais à savoir chez moi, dans ma chambre. C’est pour cela que les premiers morceaux que j’ai sorti sont plus l’expression de sentiments et d’émotions que des morceaux pour danser.
Pour de nombreuses raisons (probablement une combinaison d’hormones de puberté, de stress lié à l’école et de ma situation à la maison) j’ai été attiré par le côté obscure de la musique. J’ai écouté Slipknot, Tool et beaucoup de hardcore français (les mixs Biomechanik et les sorties sur Bloc46 de Manu le Malin et bien sûr les énormes labels de Laurent Hô, Epiteth et Uncivilized World; d’ailleurs je suis encore frappé aujourd’hui par la manière dont les productions de Hô sonnent encore vraiment modernes aujourd’hui, certainement l’un des visionnaires / géni le plus sous estimé de la scène hardcore). Je pense que c’est ce qui m’a empêché de faire de la dance musique happy qui est clairement faite pour les grands mainfloors.
Plus tard, quand j’étais un peu plus âgé et ai commencé à jouer en live dans des soirées, je me suis rendu compte que ma musique ne marchait PAS DU TOUT en club. Elle n’était seulement pas assez bien produite, mais avait des arrangements étranges, des rythmiques bizarres, des grosses révèrbes sur les kicks; c’était le bordel. Je me suis rendu compte que ce qui semblait marcher dans ma chambre ne marchait pas forcément en club.
Tu sembles travailler dur sur la qualité de la musique que tu produis. Comment te maintiens-tu au courant des dernières techniques de production ? Combien de temps cela te prend-il pour faire un morceau ? Comment te vient l’inspiration ?
Depuis que je suis diplômé de l’université, je dédie mes efforts pour la musique à plein temps. Je passe des fois quasiment 14 heures par jour à produire de la musique. Rester à jour avec les techniques de production, c’est travailler dur, lire beaucoup, expérimenter de nouvelles techniques, etc... Cela repose uniquement sur la motivation et le pouvoir de la volonté et non pas sur la taille de ton home studio (comme beaucoup de producteurs en devenir pourraient te dire). Si tu as le talent, la volonté et que tu continues, même quand les choses sont très frustrantes, tu arriveras finalement là où tu veux. Je pense que le succès implique de travailler dur, d’avoir une vision rationnelle des choses et de garder un œil sur ce qui se passe (reconnaître les paternes dans les tendances musicales, les techniques de production, etc). Quand ces choses s’assemblent, les chances de connaître le “succès” sont plus proches que tu ne le crois. Je pense que cela ne s’applique pas seulement pour réussir dans la musique mais aussi dans la vie, en amour, au travail ou autre.
Je peux être assez bref au sujet de l’inspiration. Pour moi faire un morceau c’est 5-10% d’inspiration et éventuellement le finir avec 90-95% de transpiration. Des fois, cela me prend deux ou trois heures pour faire un morceau, mais des fois cela me prend 3 mois pour finir quelque chose en adéquation avec mes standards actuels.
Le hardcore est une musique très intense et puissante. Que veux-tu exprimer quand tu crées ta musique ? Quelle est ta vision du Hardcore ? Comment veux-tu voir le public réagir quand tu joues dans une soirée ?
Tu as raison à propos de l’intensité et de la puissance qui vient avec le hardcore. Ce sont les choses qui me font continuer à faire cette musique. Je n’ai jamais entendu un genre où la musique est aussi puissante, transcendante, harsh et efficace que le hardcore. Lors d’une performance, quand j’arrive à me connecter de la bonne manière avec le public, je sens comme si je me connectais à quelque chose de vraiment primal et instinctif entre moi et le public. Jamais, même dans les mosh pits du deathmetal, je n’ai vu autant de vigueur et d’intensité sans compromis et avec une telle catharsis dans le public que durant les meilleures performances hardcore. Les gens se mettent littéralement en morceaux, deviennent complètement fous et dansent comme s’il n’y avait pas de lendemain. Pour moi, c’est l’un des plus beaux aspects de la scène hardcore. Il y quelque chose de pur et magnifique lorsqu’une foule s’abandonne de cette manière.
Est-ce que tu vis de la musique ? Si ce n’est pas le cas, est-ce que cela fait partie de tes plans ? Que fais-tu d’autre à part la musique ? À quoi ressemble ta vie ?
Actuellement je vis de la musique, mais j’ai besoin d’activités périphériques également. Je donne des cours en tant qu’invité sur la manière dont la technologie transforme le climat / l’industrie de la musique, à l’Université des Sciences Appliquées ici en Hollande. Et bien sûr j’ai tout un tas de projets à côté, dont la plupart sont toujours en préparartion intensive. J’ai eu mon diplôme il y a un peu plus de deux ans et les choses semblent aller un peu plus doucement que je ne le pensais, ha ha. Mais maintenant, après deux ans de dur travail, j’ai finalement le sentiment que les choses vont vraiment quelque part.
Je ne sais pas comment ma vie va évoluer, mais je pense fortement que la musique sera toujours une part importante de ma personnalité.
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Nous continuons notre série d’interviews avec N-Vitral , le phénomène hollandais qui vient de sortir le track Kombat Aktion sur The Third Movement 200, n°1 des ventes actuellement.
Hello, ce sera ta première performance à Paris. Peux-tu te présenter au public français ? Comment es-tu arrivé aux musiques électroniques ? Est-ce que tu as un background musical ?
Mon premier contact avec la scène hardcore a été à l’âge de 13 ans. La scène était à son plus haut niveau en Hollande à cette époque. Chaque gosse dans mon quartier, école ou équipe de foot était un “gabber”, alors c’était quasiment socialement impossible de ne pas être dans le hardcore.
J’ai grandi dans une famille plutôt musicale, avec de la musique tous les jours, selon ma mémoire à peu près fiable. Ma mère écoutait toutes sortes de musiques comme Les Beatles, Rolling Stones, Fleetwood Mac, Jimmy Hendrix, The Doors, Serge Gainsbourg, etc. Mon père écoutait beaucoup de jazz, big band et bebop alors que je pense que c’est de là que viennent mes racines d’expérimentation. Quand j’avais 8 ans, je récupérais des cassettes de Nirvana, Metallica, Guns ‘n Roses et Pearl Jam via un mec plus âgé de ma rue et c’est là que j’ai commencé à aimer les musiques plus énergiques, alors je suis passé à de la musique électroniques plus dure comme The Prodigy ou le hardcore, ce qui semblait assez évident à l’époque.
Tu as commencé à sortir de la musique il y a quelques années maintenant. Comment en es-tu arrivé à la composition ? Tu es dans le son raw et industriel. Ce n’est pas la musique la plus populaire si tu veux jouer sur les grands mainfloors. Pourquoi as-tu continué à aller dans cette direction ?
Au départ, il n’y a avait aucune intention de ma part de devenir artiste. J’ai acquis un petit bout de logiciel ms dos via un ami à l’école quand j’avais 15 ans. J’ai beaucoup joué avec et quand je l’ai bien maîtrisé, j’ai commencé à traduire mes idées en musique. Un an après j’ai fait quelques morceaux, qui, après quelques encouragements de mes amis, ont été envoyés à The Third Movement (qui commençait tout juste à l’époque). J’ai reçu un message de Sebastian (Promo) qui me disait qu’il adorait mes morceaux et qu’il voulait les sortir.
Parce que j’étais très jeune et que j’ai grandi dans un petit village, je ne pouvais pas aller dans les soirées. C’est pourquoi, mon entière expérience de la musique s’est construite dans les confins de ma tête. Je n’étais pas du tout au courant des choses comme la culture club. Je ne faisais pas de musique avec l’idée que des gens pourraient danser dessus. Je faisais de la musique qui me paraissait bien pour moi et l’endroit où je me trouvais à savoir chez moi, dans ma chambre. C’est pour cela que les premiers morceaux que j’ai sorti sont plus l’expression de sentiments et d’émotions que des morceaux pour danser.
Pour de nombreuses raisons (probablement une combinaison d’hormones de puberté, de stress lié à l’école et de ma situation à la maison) j’ai été attiré par le côté obscure de la musique. J’ai écouté Slipknot, Tool et beaucoup de hardcore français (les mixs Biomechanik et les sorties sur Bloc46 de Manu le Malin et bien sûr les énormes labels de Laurent Hô, Epiteth et Uncivilized World; d’ailleurs je suis encore frappé aujourd’hui par la manière dont les productions de Hô sonnent encore vraiment modernes aujourd’hui, certainement l’un des visionnaires / géni le plus sous estimé de la scène hardcore). Je pense que c’est ce qui m’a empêché de faire de la dance musique happy qui est clairement faite pour les grands mainfloors.
Plus tard, quand j’étais un peu plus âgé et ai commencé à jouer en live dans des soirées, je me suis rendu compte que ma musique ne marchait PAS DU TOUT en club. Elle n’était seulement pas assez bien produite, mais avait des arrangements étranges, des rythmiques bizarres, des grosses révèrbes sur les kicks; c’était le bordel. Je me suis rendu compte que ce qui semblait marcher dans ma chambre ne marchait pas forcément en club.
Tu sembles travailler dur sur la qualité de la musique que tu produis. Comment te maintiens-tu au courant des dernières techniques de production ? Combien de temps cela te prend-il pour faire un morceau ? Comment te vient l’inspiration ?
Depuis que je suis diplômé de l’université, je dédie mes efforts pour la musique à plein temps. Je passe des fois quasiment 14 heures par jour à produire de la musique. Rester à jour avec les techniques de production, c’est travailler dur, lire beaucoup, expérimenter de nouvelles techniques, etc... Cela repose uniquement sur la motivation et le pouvoir de la volonté et non pas sur la taille de ton home studio (comme beaucoup de producteurs en devenir pourraient te dire). Si tu as le talent, la volonté et que tu continues, même quand les choses sont très frustrantes, tu arriveras finalement là où tu veux. Je pense que le succès implique de travailler dur, d’avoir une vision rationnelle des choses et de garder un œil sur ce qui se passe (reconnaître les paternes dans les tendances musicales, les techniques de production, etc). Quand ces choses s’assemblent, les chances de connaître le “succès” sont plus proches que tu ne le crois. Je pense que cela ne s’applique pas seulement pour réussir dans la musique mais aussi dans la vie, en amour, au travail ou autre.
Je peux être assez bref au sujet de l’inspiration. Pour moi faire un morceau c’est 5-10% d’inspiration et éventuellement le finir avec 90-95% de transpiration. Des fois, cela me prend deux ou trois heures pour faire un morceau, mais des fois cela me prend 3 mois pour finir quelque chose en adéquation avec mes standards actuels.
Le hardcore est une musique très intense et puissante. Que veux-tu exprimer quand tu crées ta musique ? Quelle est ta vision du Hardcore ? Comment veux-tu voir le public réagir quand tu joues dans une soirée ?
Tu as raison à propos de l’intensité et de la puissance qui vient avec le hardcore. Ce sont les choses qui me font continuer à faire cette musique. Je n’ai jamais entendu un genre où la musique est aussi puissante, transcendante, harsh et efficace que le hardcore. Lors d’une performance, quand j’arrive à me connecter de la bonne manière avec le public, je sens comme si je me connectais à quelque chose de vraiment primal et instinctif entre moi et le public. Jamais, même dans les mosh pits du deathmetal, je n’ai vu autant de vigueur et d’intensité sans compromis et avec une telle catharsis dans le public que durant les meilleures performances hardcore. Les gens se mettent littéralement en morceaux, deviennent complètement fous et dansent comme s’il n’y avait pas de lendemain. Pour moi, c’est l’un des plus beaux aspects de la scène hardcore. Il y quelque chose de pur et magnifique lorsqu’une foule s’abandonne de cette manière.
Est-ce que tu vis de la musique ? Si ce n’est pas le cas, est-ce que cela fait partie de tes plans ? Que fais-tu d’autre à part la musique ? À quoi ressemble ta vie ?
Actuellement je vis de la musique, mais j’ai besoin d’activités périphériques également. Je donne des cours en tant qu’invité sur la manière dont la technologie transforme le climat / l’industrie de la musique, à l’Université des Sciences Appliquées ici en Hollande. Et bien sûr j’ai tout un tas de projets à côté, dont la plupart sont toujours en préparartion intensive. J’ai eu mon diplôme il y a un peu plus de deux ans et les choses semblent aller un peu plus doucement que je ne le pensais, ha ha. Mais maintenant, après deux ans de dur travail, j’ai finalement le sentiment que les choses vont vraiment quelque part.
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il y a 11 ans 7 mois #44101
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: [06.04.2013] LE GRAND MECHANT BEAT #8 @ GLAZART
La flemme de lire le texte de présentation du prochain
Grand Méchant Beat
?
Bloodie Voice et Vincent RX nous content l'histoire avec talent et humour
Teaser audio à écouter ici
Enjoy
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il y a 11 ans 7 mois #44102
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: [06.04.2013] LE GRAND MECHANT BEAT #8 @ GLAZART
Pour son 4e Podcast,
Le Grand Méchant Beat
reçoit les honneurs d'un de ces artistes qui ont fait du hardcore ce qu'il est aujourd'hui:
Dj Promo
. Il nous invite a un voyage méchamment riche et puissant avant son mix du
06 Avril 2013 à Glazart
.
Enjoy!
Tracklist:
Gancher & Ruin - Obeq
Ophidian & D-Passion - Breathe
D-Passion - Done Talking
Unknown Track
Promo - Eradicate
Promo - Up Yours (Omi Rmx)
D-Passion - Knocking Walls Down (Promo Rmx)
Ruffneck & Ophidian - So Many Sacrfices
Gancher & Ruin - Deranged
D-Passion - Crashing Thru Seconds
N-Vitral - Kombat Aktion
Unknown Track
Tha Playah - The Impact
Promo & Tha Playah Feat Snowflake - Open (Upside Down)
Podcast en écoute et téléchargement ici
Lien event FB Le Grand Méchant Beat #8 le 06 avril à Glazart
Enjoy!
Tracklist:
Gancher & Ruin - Obeq
Ophidian & D-Passion - Breathe
D-Passion - Done Talking
Unknown Track
Promo - Eradicate
Promo - Up Yours (Omi Rmx)
D-Passion - Knocking Walls Down (Promo Rmx)
Ruffneck & Ophidian - So Many Sacrfices
Gancher & Ruin - Deranged
D-Passion - Crashing Thru Seconds
N-Vitral - Kombat Aktion
Unknown Track
Tha Playah - The Impact
Promo & Tha Playah Feat Snowflake - Open (Upside Down)
Podcast en écoute et téléchargement ici
Lien event FB Le Grand Méchant Beat #8 le 06 avril à Glazart
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il y a 11 ans 7 mois #44108
par JanineVodka
Réponse de JanineVodka sur le sujet Re: [06.04.2013] LE GRAND MECHANT BEAT #8 @ GLAZART
Hello! Pour cette dernière interview de cette 8e édition des soirées
Le Grand Méchant Beat
voici l’interview de
Max Rush
, Dj et vigneron. Enjoy et à demain !
Salut Max Rush, nous te connaissons bien chez Party Uniq depuis plusieurs années mais peux-tu te présenter au public ?
Et bien je suis un dj issu du milieu underground champenois. A mes débuts je mixais beaucoup de hardcore très violent (frenchcore oldschool sur platines vinyles), aujourd'hui je mixe sur platines cd, principalement du mainstream à influence dark. J'apprécie de plus en plus le crossbreed, clin d' oeil au terror pour mes fins de set.
Tu es champenois et vigneron avant tout. Y’a-t-il une spécificité champenoise au niveau de la scène hardcore ? Est-ce plus dur d’être Dj de ce genre de sons en Champagne, là où sont tes racines, pour trouver des bookings ? Comment vois-tu l’évolution de cette musique ces dix dernières années depuis ta champagne natale ?
La scène champenoise est underground, c'est avant tout les free party qui fonctionnent et ce n'est pas plus dur d'être dj en champagne car il y a beaucoup de soirée dans notre région. Pour ma part j'aime beaucoup les free mais maintenant je suis papa et je sors moins pour être le plus possible avec ma famille, de ce fait quand je sors, je préfère faire un gros event en hollande ou bien sur une soirée party uniq.
L'évolution du mainstream a pas mal tourné en rond ces dernières années, on sent une petite fraicheur avec les nouveaux moyens informatique mais je trouve qu'il y a beaucoup de déjà-vu ou entendu dans ce style. Le crossbreed ne m'attirait pas trop au début car les tunnels de breaks ce n'est pas mon style, par contre, en ce moment, j'entends des nouveaux morceaux plus "dancefloor" et j'aime beaucoup.
La musique Hardcore est une histoire de passion. Quel à été pour toi le déclencheur de cette passion ?
Ma première free en champagne, quand j ai pris ma première claque sonore, ce fût une révélation sur le dancefloor.
As-tu une anecdote qui aurait particulièrement marqué ton parcours de Dj (derrière les platines ou devant les enceintes) ?
J'ai beaucoup d'anecdotes comme de bons souvenirs! Difficile de choisir… Je veux surtout remercier tous mes potes du crew Acharné sans qui rien n'aurait été possible! Big up la famille et Rubick Maddog
Es-tu aussi adepte des nouvelles tendances en musiques électroniques dures avec des mélanges comme la hardcore drum and bass aka Crossbreed ? Ecoutes-tu d’autres styles de musique ?
A vrai dire c'est pour le Grand Méchant Beat que je me suis penché sur ce style et je dois dire que je vais me faire un plaisir de vous en mixer pour la soirée!!
J'écoute beaucoup de style de musique différent: rap ,trap, métal, etc…. J'essaie d'être ouvert à tout.
Peux-tu expliquer aux lecteurs comment tu prépares tes mixs et ce qui te fait choisir un titre plutôt qu'un autre ? Quels sont les artistes et/ou titres du moment pour toi ?
Je commence mes sets aux alentours des 175 bpm pour les terminer entre 210 et 230 bpm. Cela va crescendo, un peu de mélodie au début pour beaucoup de violence à la fin. Mon objectif: ramoner le cerveau des gens à grand coup de basses lol. Je reste influencé par le frenchcore oldschool même si mon style s'est adouci. Par exemple, dans un morceau mélodieux je recherche toujours l'ambiance dark au maximum, pour les morceaux violents je cherche l'énergie qu'ils dégagent et à chaque fois, dans tous les cas, le kick reste l'élément majeur de décision, si possible lourd, gras et avec une grosse frappe.
Le meilleur artiste en création, pour moi, est Amnesys, même s'il ne fait pas beaucoup de morceaux. J'aime tout ce que fait cet artiste italien, je pense qu'il a su donner un vent nouveau au mainstream et maintenant on voit beaucoup de producteur qui rejoignent son influence. Pour le morceau du moment indiscutablement pour moi c’est le "triple assault" de lowroller vs ak industry & noizeskill
Combien de temps consacres-tu au mix et à la musique en général? As-tu déjà pensé à te professionnaliser en tant que Dj et penses-tu que cela est possible en France? As-tu d’autres passions que la musique ?
J'essaie de mixer tous les jours encore une bonne heure, ce n'est plus 2 à 3 fois par jour comme avant… Ces derniers temps, j'avais moins de temps à accorder à la musique ce qui explique mon retrait face à la scène depuis un an. Me professionnaliser moi? Je ne peux vraiment pas avoir la prétention de dire ça, sur ce plan j'ai pris du retard car je ne fais pas de créations musicales, facteur déterminant, pour se professionnaliser mais aussi pour avoir des dates de booking, tous simplement. Mon prochain objectif sera donc de m'intéresser et réussir dans la création musicale ce qui n'est pas chose gagnée. Aussi je dois ajouter que je suis avant tout un vigneron et que la musique reste une passion et un moyen de s'éclater pour moi. Je ne me vois pas du tout comme un professionnel.
Lien event FB: www.facebook.com/events/145912632238077/
Salut Max Rush, nous te connaissons bien chez Party Uniq depuis plusieurs années mais peux-tu te présenter au public ?
Et bien je suis un dj issu du milieu underground champenois. A mes débuts je mixais beaucoup de hardcore très violent (frenchcore oldschool sur platines vinyles), aujourd'hui je mixe sur platines cd, principalement du mainstream à influence dark. J'apprécie de plus en plus le crossbreed, clin d' oeil au terror pour mes fins de set.
Tu es champenois et vigneron avant tout. Y’a-t-il une spécificité champenoise au niveau de la scène hardcore ? Est-ce plus dur d’être Dj de ce genre de sons en Champagne, là où sont tes racines, pour trouver des bookings ? Comment vois-tu l’évolution de cette musique ces dix dernières années depuis ta champagne natale ?
La scène champenoise est underground, c'est avant tout les free party qui fonctionnent et ce n'est pas plus dur d'être dj en champagne car il y a beaucoup de soirée dans notre région. Pour ma part j'aime beaucoup les free mais maintenant je suis papa et je sors moins pour être le plus possible avec ma famille, de ce fait quand je sors, je préfère faire un gros event en hollande ou bien sur une soirée party uniq.
L'évolution du mainstream a pas mal tourné en rond ces dernières années, on sent une petite fraicheur avec les nouveaux moyens informatique mais je trouve qu'il y a beaucoup de déjà-vu ou entendu dans ce style. Le crossbreed ne m'attirait pas trop au début car les tunnels de breaks ce n'est pas mon style, par contre, en ce moment, j'entends des nouveaux morceaux plus "dancefloor" et j'aime beaucoup.
La musique Hardcore est une histoire de passion. Quel à été pour toi le déclencheur de cette passion ?
Ma première free en champagne, quand j ai pris ma première claque sonore, ce fût une révélation sur le dancefloor.
As-tu une anecdote qui aurait particulièrement marqué ton parcours de Dj (derrière les platines ou devant les enceintes) ?
J'ai beaucoup d'anecdotes comme de bons souvenirs! Difficile de choisir… Je veux surtout remercier tous mes potes du crew Acharné sans qui rien n'aurait été possible! Big up la famille et Rubick Maddog
Es-tu aussi adepte des nouvelles tendances en musiques électroniques dures avec des mélanges comme la hardcore drum and bass aka Crossbreed ? Ecoutes-tu d’autres styles de musique ?
A vrai dire c'est pour le Grand Méchant Beat que je me suis penché sur ce style et je dois dire que je vais me faire un plaisir de vous en mixer pour la soirée!!
J'écoute beaucoup de style de musique différent: rap ,trap, métal, etc…. J'essaie d'être ouvert à tout.
Peux-tu expliquer aux lecteurs comment tu prépares tes mixs et ce qui te fait choisir un titre plutôt qu'un autre ? Quels sont les artistes et/ou titres du moment pour toi ?
Je commence mes sets aux alentours des 175 bpm pour les terminer entre 210 et 230 bpm. Cela va crescendo, un peu de mélodie au début pour beaucoup de violence à la fin. Mon objectif: ramoner le cerveau des gens à grand coup de basses lol. Je reste influencé par le frenchcore oldschool même si mon style s'est adouci. Par exemple, dans un morceau mélodieux je recherche toujours l'ambiance dark au maximum, pour les morceaux violents je cherche l'énergie qu'ils dégagent et à chaque fois, dans tous les cas, le kick reste l'élément majeur de décision, si possible lourd, gras et avec une grosse frappe.
Le meilleur artiste en création, pour moi, est Amnesys, même s'il ne fait pas beaucoup de morceaux. J'aime tout ce que fait cet artiste italien, je pense qu'il a su donner un vent nouveau au mainstream et maintenant on voit beaucoup de producteur qui rejoignent son influence. Pour le morceau du moment indiscutablement pour moi c’est le "triple assault" de lowroller vs ak industry & noizeskill
Combien de temps consacres-tu au mix et à la musique en général? As-tu déjà pensé à te professionnaliser en tant que Dj et penses-tu que cela est possible en France? As-tu d’autres passions que la musique ?
J'essaie de mixer tous les jours encore une bonne heure, ce n'est plus 2 à 3 fois par jour comme avant… Ces derniers temps, j'avais moins de temps à accorder à la musique ce qui explique mon retrait face à la scène depuis un an. Me professionnaliser moi? Je ne peux vraiment pas avoir la prétention de dire ça, sur ce plan j'ai pris du retard car je ne fais pas de créations musicales, facteur déterminant, pour se professionnaliser mais aussi pour avoir des dates de booking, tous simplement. Mon prochain objectif sera donc de m'intéresser et réussir dans la création musicale ce qui n'est pas chose gagnée. Aussi je dois ajouter que je suis avant tout un vigneron et que la musique reste une passion et un moyen de s'éclater pour moi. Je ne me vois pas du tout comme un professionnel.
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