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[07.04.12.] LE GRAND MECHANT BEAT #3 @ GLAZART

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il y a 12 ans 8 mois #43468 par JanineVodka
Un soir de pleine lune, le gentil petit beat apprit que son gentil petit dj préféré mixait dans une teboi égarée, mais celui-ci était souffrant et avait du mal à faire danser.

Le gentil petit beat décida donc de lui apporter le gentil petit top 10 dj charts beatport et quelques mojitos pour le remonter.

Dans le tiéquar, il croisa Le Grand Méchant Beat qui, voyant qu’il allait en résoi, l’accosta : « Dis-moi, où vas-tu gentil petit beat ? J’ai des dubplates qui envoient, est-ce que je peux venir avec toi ? »

Le gentil petit beat effrayé répondit : « Non ! Tes beats sont bien trop gras, tu ne peux pas venir en teboi avec moi. Passe au p’tit matin, p’tet que là ça ira ! »

Excédé de se faire refouler et de toujours devoir attendre la fin de la soirée pour mixer, Le Grand Méchant Beat fonça vers la teboi, mangea le gentil petit dj et se cacha au fond du dancefloor, derrière les tinepla.

Lorsque le gentil petit beat arriva, il s’annonça : « Bonjour mon gentil petit dj, c’est moi, je te ramène le gentil petit top 10 dj charts beatport et des mojitos pour te remonter. »

Le Grand Méchant Beat prit la voix du gentil petit dj et répondit : « Oh comme c’est gentil, viens donc sur mon dancefloor je vais te faire danser ! »

Le gentil petit beat alla alors sur le dancefloor et se dit que le gentil petit dj envoyait des beats bien étranges ce soir-là et l’interpella :

– Mais que tes basses son grasses gentil petit dj !
– C’est pour mieux te faire vibrer mon enfant !
– Mais que tes snares sont dures gentil petit dj !
– C’est pour mieux te faire jumper mon enfant !
– Mais que tes nappes sont dark gentil petit dj !
– C’est pour mieux te happer mon enfant !

Et là, Le Grand Méchant Beat sorti son Beat le plus puissant et aspira littéralement le cerveau du gentil petit beat qui, hypnotisé, se laissa dévorer par Le Grand Méchant Beat .

Moralité : N’essaye pas d’esquiver, tu ne pourras pas échapper au Grand Méchant Beat !!!



Et pour vous le prouver, cette troisième édition des soirées Le Grand Méchant Beat sera, une fois de plus, cataclysmique!

Le duo le plus dur et breaké du moment, THE OUTSIDE AGENCY , inventeur du style crossbreed qui envahit les dancefloors européens sera de la partie.

Et pour la première fois à Paris, le prodige découvert par le label Industrial Strength : TYMON !

A leurs côtés, l’un des producteurs anglais les plus en vue ces dernières années, et également un méchant DJ : DEATHMACHINE .

Et pour représenter la scène française, IOM FACTORY vous gâtera méchamment avec son tout dernier live et vous fera découvrir ses nouvelles productions à venir sur le label maison Party Trax .

Egalement présent pour méchamment vous envoûter, notre jeune talent ANKOU , DJ expérimenté et producteur en devenir.

Le tout sous la houlette de notre vétéran du dancefloor AK47 .

Ainsi qu’une mise en lumière de Mister VJ EYE du collectif Invisible VJ’s!

Une méchante édition à ne manquer sous aucun prétexte :woohoo:

De Minuit à 6h @ Glazart
15 Avenue de la Porte de la Villette Paris 19e
Métro Porte de la Villette
>>12€ HT en préventes sur Fnac & Digitick << T.B.A.
et 15€ sur place

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il y a 12 ans 8 mois #43493 par JanineVodka
Hello :)

1ère interview de la série, I.O.M. FACTORY ;)

Bonjour IOM. Tu es présent sur les dancefloors avec ce pseudonyme depuis plus de dix ans maintenant. Peux-tu présenter ton parcours musical et nous dire ce qui t’a amené à la composition de ce hardcore industriel plutôt dur ?
J’ai commencé il y a pas mal d’années par écouter du métal, à très hautes doses, et par jouer de la guitare vu que le piano ça me gonflait, ça ronronnait pas assez. Comme j’ai toujours été un peu paresseux, le fait d’apprendre pas cœur les partitions et tablatures de mes groupes favoris ne me ravissait guère, du coup je me suis tourné vers la créa. Par la suite, j’écoutais de la techno plutôt trance goa et un jour j’ai pris une grosse claque en tombant par hasard sur un Thunderdome ou un Terrordrome (ou p’tet les deux) ; ça a été la révélation !!! je me suis donc mis à dompter des machines et à composer mon propre son, toujours à la recherche de ce qui fait le plus de bruit possible, d’où le son que je produit aujourd’hui.

On retrouve depuis plusieurs années ton nom sur de grosses affiches de soirées d’une certaine envergure et de festivals importants aux côtés d’artistes plus mainstream. Comment as-tu vécu cette reconnaissance de la scène hardcore en général pour ton son plutôt extrême ? Quel regard portes-tu sur les différentes sonorités et style de la famille « core » (mainstream, hardcore, indus, gabba etc…)? Quel regard portes-tu sur les scènes françaises et internationales de ta musique de prédilection ?
Je dois avouer que les gros plateaux c’est plutôt sympa !!! Quand tu as l’opportunité d’envoyer avec les mecs qui t’ont fait aimer et évoluer dans cette musique, ça le fait. Pour ce qui est de la reconnaissance d’un style extrême, je pense qu’il y a plus déjanté et beaucoup plus reconnu que moi. A coté d’un mec comme Noisekick je fais un peu enfant de choeur. Pour ce qui est de l’état de la production, j’aurais un petit reproche à faire à la famille « core »… On s’est sacrément standardisés, moi y compris… Il y a un certain formalisme qui s’est installé ; plus dans certains styles que dans d’autres mais un peu partout quand même : en mainstream, c’est vraiment « intro linéaire, voix (hip hop bien souvent), kick puis break re-voix et re-kick le tout en 4 min 50. On va bientôt tomber dans le standard radio !!! Bref je trouve que ça stagne un peu et que ça manque parfois d’identité mais ce n’est que temporaire. La musique a ses phases.

Fichier attaché :


En tant que compositeur, tu as fait tes armes, n’as-tu jamais pensé à passer également au mix ? Peux-tu dire aux gentils petits beats de quelle façon tu composes un son ? Y-a-t-il une recette qui fonctionne à chaque fois ou es-tu du genre à expérimenter à chaque nouveau morceau ? As-tu également une configuration de live figée ou tu la changes au grès des soirées ou tu joues ?
Alors le mix c’est un grand vide chez moi !!! Je suis infichu de caler deux galettes, je n’y comprends rien et ça relève du surnaturel pour moi. Non sans blague, le mix m’a attiré au début mais je préfère jouer et produire ma musique plutôt que de devoir m’appuyer sur les créations de quelqu’un d’autre pour créer mon propre truc (notons que pour moi le DJ est réellement un créateur). Je trouve que ça manque de liberté dans l’approche musicale. Pour vous gentils petits beats, voici la méthode infaillible pour composer un son efficace : il vous faut des grosses enceintes, des voisins, et quand ils profèrent des insultes à travers le mur, sol, plafond ou qu’ils menacent de vous jeter par la fenêtre, c’est bon. Vous avez un son qui cogne bien. S’ils débarquent avec une batte de baseball, c’est un tube !!! Perso, je me sers toujours de la même configuration pour la compo et le live : Reason en synchro avec Pro Tools. C’est pas toujours très stable mais ça balance un son qui décape. Après ce qui change en fonction de la soirée c’est ce que je mets dans le live, plus de mélodies ou que du kick gras et lourd … C’est un peu comme pour faire un cocktail et que tu te demandes si tu mets 5cl de Rhum ou la moitié de la bouteille. Souvent j’opte pour la moitié de la bouteille.

On te retrouve souvent dans des travaux collaboratifs ou des versus. Attaches-tu de l’importance
à ce type de composition ? Cela t’apporte-t-il quelque chose de plus au niveau artistique ? Quelles vont être tes prochaines sorties ?

J’aime beaucoup les versus. Je trouve que c’est un moyen super efficace de faire de la musique, en plus ça présente plusieurs avantages. Déjà ça permet de faire ressortir les facettes de deux ou plusieurs musiciens, ça donne toujours quelque chose de beaucoup plus riche et varié qu’une créa tout seul ; ensuite, ça permet d’éviter la panne d’inspiration. L’autre est toujours là pour renvoyer un son nouveau qui te remet en selle, enfin, ça évite de s’enfermer dans une spirale artistique, on explore des contrées inconnues, c’est très enrichissant. Ceci dit, perso, j’ai la chance de bosser avec des artistes avec qui ça fonctionne bien. Là, on sort un EP de 4 titres intitulé « Sound Therapy : The Bass Protocol » sur le label Party Trax avec Murdock (Kornocif) et Dj Kill ‘Em All. Ça a été une super collaboration parce qu’on est relativement sur la même longueur d’onde. Du coup les titres vont dans le même sens et il se dessine une véritable continuité dans les morceaux. Un peu l’esprit « album » des années passées qui a disparu avec l’avènement du tout au download.

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On sent dans tes sons une envie de pousser la totalité de tes productions dans l’extrême. Es-tu une sorte de sadique audiophile ou est-ce que cela relève plus d’une sorte de quête quasi mystique ?
Je crois qu’on peut parler de sadisme audiophile, le but c’est vraiment de faire saigner les oreilles ou de casser les enceintes, ça j’aime bien aussi. En même temps, les outils d’aujourd’hui se prêtent pleinement à ce genre de saine distraction donc pourquoi s’en priver ? La quête mystique, comme son nom l’indique ça fait un peu chevalier qui part en croisade et ne reviendra peut être jamais, limite ermite. C’est pas trop mon truc, je préfère me dire que je suis juste un terroriste sonore, sans revendication, juste pour le plaisir de faire du bruit et de secouer le dancefloor…

Pour finir, que vas-tu expérimenter en méchancetés sur le public, le 7 avril prochain ?
On va faire dans la délicatesse je pense. Je vais commencer par une intro plutôt « garage techno », un truc un peu smooth, après une phase un peu disco je vais sûrement passer quelques standards de la Compagnie Créole pour finir sur du Frédéric François car j’ai toujours eu énormément de respect pour cet artiste d’exception. Pour les détails, RDV le 07 avril à Glazart !!!

Et pour patienter, le live qui acheva méchamment la 1ère Megarave France à l’Elysée Montmartre


L'interview est également en ligne sur Deperate Bloglife desperatebloglife.wordpress.com/2012/03/...ory-interview-lgmb3/

Lien vers l'event FB: www.facebook.com/events/387436334616781/

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il y a 12 ans 8 mois #43507 par JanineVodka
Cette fois-ci, c'est au tour de Deathmachine de se livrer au Grand Méchant Beat :woohoo:

La dernière fois que tu as joué en France c'était en 2004 au Zenith de Nancy, où nous étions bookés ensemble (BudBurNerZ). Quoi de neuf depuis ? Peux-tu rapidement te présenter pour ceux qui ne te connaitraient pas ?
Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis un DJ et un producteur anglais de musique électronique hardcore.
Je suis DJ depuis 1998 et producteur depuis 2001.
Et bien, il s'est passé pas mal de choses en 7 ans depuis le Zenith de Nancy. C'était l'un de mes tout premiers bookings internationaux, mais depuis j'ai eu la grande chance de jouer dans toute l'Europe dans de superbes clubs et festivals.
A partir de 2005 ma musique s'est également fortement développée. J'ai sorti des morceaux sur des labels comme Deathchant, Rebelscum, The Third Movement, Genosha One Seven Five, Union et bien d'autres.

Tu produis depuis plus de 10 ans et représente la deuxième génération d'artistes hardcore anglais. Comment en es-tu arrivé là ? Quelles sont tes influences (musique, personnes) ?
Et bien pour en arriver là... J'ai du travailler dur ! J'ai tout appris par moi-même au fil des années, à travers des expérimentations et beaucoup de lectures et d'apprentissages. Mes influences viennent aussi bien des années 90 que des musiques et acteurs actuels comme Laurent Ho (Ingler), The DJ Producer, The Oustide Agency ou Current Value.

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Ton son a beaucoup évolué ces 5 dernières années. Est-ce que les sons propres (signature sounds) à Deathmachine sont le résultat d'une évolution personnelle ou es-tu inspiré par d'autres artistes ? Qu'a-t-il fallu pour en arriver là? Comment vois-tu cette évolution personnelle à travers les années ?
Je suis constamment en train de développer mon son que se soit d'un point de vue technique ou artistique.
J'ai toujours essayé de garder une vibe dark dans ma musique et d'utiliser des éléments qui véhiculent des notions industrielles, de machine ou très high tech. C'est ça mon style je pense, même s'il s'intègre à des genres existants comme le UK Hardcore, le Hardcore Industriel et plus récemment, le Crossbreed. Je pense que mon évolution s'est faite à travers l'amélioration technique et la possibilité de donner vie aux sons et aux idées que j'ai dans la tête pour en faire de la musique.
Je suis bien sûr aussi inspiré par d'autres artistes, c'est comme cela que je sens que la musique peut évoluer et se développer d'une manière cohérente. J'ai quelques amis proches dont je m'inspire et à qui j'envoie les morceaux. Ils en font de même avec moi et cela crée une bonne émulsion pour se soutenir, créer, apprendre et évoluer.

Tu es également un excellent DJ. Attaches-tu autant d'importance à la qualité des tes sets qu'à la production musicale ? Penses-tu que tous les producteurs peuvent être des DJ ? Et inversement ?
Oui absolument. J'essaie toujours de faire en sorte que mes sets soient les plus travaillés possibles.
Je construis des sets évolutifs aussi bien en termes de tempo que d'intensité pour donner un élan fort à la performance.
Je pense que la production et DJing sont deux disciplines très différentes. Le djing c'est live, alors tu dois réagir et penser dans le moment présent. La production est un processus plus posé, au cours duquel les morceaux sont créés sur plusieurs jours ou semaines et peuvent être changés de nombreuses fois. Je ne pense pas qu'il y ait de règles concernant le fait qu'un producteur devienne DJ ou inversement, c'est juste une question de personne. Généralement la plupart des DJ's se tournent vers la production pour avoir une action plus créative envers la scène. Ceci a été mon cheminement en tout cas.

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Est-ce que tu vis de ta musique ? Si non, peux-tu nous dire comment tu organises ta vie (entre les dates, la production, ton boulot, ta vie de famille, etc) ?
Même si j'aimerais beaucoup en vivre, ce n'est pas (encore) le cas. J'ai un boulot à temps plein et une famille avec deux jeunes garçons, alors mon temps est très compté. Du Lundi au Vendredi je travaille et après être rentré chez moi, avoir mis les enfants au lit, c'est généralement vers 21h30 que je commence à travailler en studio. Je bosse jusqu'à minuit ou une heure selon le niveau de productivité et d'inspiration. Je finis régulièrement plus tard, mais là ça commence à être difficile... Cela peut paraître compliqué de commencer une cession en studio après une journée de travail, mais j'ai encore beaucoup d'énergie et d'idées, ce qui me donne une grande motivation. Je prends généralement mon PC portable dédié à la musique sur mon lieu de travail pour pouvoir bosser durant la pause déjeuner, même si cela n'est pas toujours très productif. Mais... durant les week-ends, lorsque je n'ai pas de booking, je dédie 100% de mon temps à ma famille.

L'interview est également en ligne sur Deperate Bloglife desperatebloglife.wordpress.com/2012/03/...ine-interview-lgmb3/

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il y a 12 ans 7 mois #43534 par JanineVodka
Nous continuons la série d'interviews pour Le Grand Méchant Beat #3 avec un duo reconnu internationalement pour la qualité et l'audace de ses productions, THE OUTSIDE AGENCY!

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Le public français n'est pas habitué à vous voir très souvent sur nos dancefloors. Pour ceux qui ne vous connaissent pas, pouvez-vous présenter The Outside Agency en quelques mots et dates ?
Nous sommes Noel et Franck. Nous créons une musique hardcore très influencée rave et, nous l'espérons, très influente. Nous avons commencé à produire de la musique il y a près de 20 ans et avons sorti nos premiers disques sur les labels Coolman et Mokum en 1996. En 2003 nous avons créé notre propre label Genosha Recordings et son petit frère Genosha One Seven Five en 2009 pour y sortir nos productions de plus en plus croisées avec de la drum and bass, style que nous avons décidé d'appeler Crossbreed. Nous avons joué aux quatre coins du monde, nous-y prenons toujours autant de plaisir et c'est d'ailleurs pour cela que nous sommes toujours là. Nous jouons des sets très variés. Nous le faisons car nous préférons faire des performances qui soient toutes aussi kiffantes à écouter qu'à danser. Nous jouions plus souvent que cela en France à une certaine époque et espérons que cela redevienne le cas très bientôt!

Vous semblez avoir de nombreuses influences musicales que vous mélangez dans vos morceaux. Les atmosphères sont très importantes ainsi que le mélange des styles. Comment définissez-vous votre musique ? D'où viennent vos influences ?
Nous écoutons un éventail très large de styles musicaux et très peu de hardcore ou de drum and bass. Ceci se reflète souvent beaucoup dans notre musique. C'est pour cela que vous pouvez entendre beaucoup d'influences différentes dans nos morceaux mais aussi pour cela que certaines personnes en décèlent peut-être moins. Nos influences comprennent du hip hop obscur, de l'IDM, de la musique de films et même de la musique classique. Nous n'essayons pas de faire un morceau ayant une influence précise et le résultat est ce qu'il est. Toutefois, nous expérimentons le mélange des genres, comme avec le Crossbreed.

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Justement, la musique Crossbreed (mélange de drum and bass et de hardcore - ndlr) semble avoir attiré une forte attention ces dernières années en Europe. En tant que principaux initiateurs de ce style, comment y êtes-vous venus ? Que recherchiez-vous lorsque vous avez mis au point ce mélange chimique explosif ?
Le choix de mélanger le hardcore et la drum and bass pour en faire un nouveau genre a été une évidence pour nous. Ce sont deux styles avec lesquels nous sommes à l'aise aussi bien en tant que producteurs qu'en tant que DJ. Nous ne nous sommes jamais cantonnés à un style particulier, mais le Crossbreed a été le résultat de l'utilisation d'influences extérieures. Il a grandi en intégrant ces influences et en y appliquant des techniques de productions d'un genre à l'autre pour arriver à quelque chose de nouveau. Le monstre a grandi et a évolué pendant des années, mais en 2009 nous avons décidé de finalement lui donner un nom.
Pour nous, la définition du Crossbreed, c'est l'équilibre parfait entre les deux styles. La qualité de la production en est une clef. Les deux genres doivent être représentés de façons plus ou moins équivalentes et doivent offrir une présence sonore équilibrée. Si vous prenez une boucle drum and bass d'un morceau crossbreed, vous devez pouvoir la jouer dans un set drum and bass sans que cela semble inapproprié. Et inversement avec un morceau de hardcore. Bien évidemment le résultat final de cette combinaison donne souvent un résultat bien plus puissant que la combinaison de deux moitiés. C'est en tout cas comme ça que nous le voyons jusqu'à maintenant. Ce qui est beau dans un nouveau style c'est que les gens se l'approprient et y apportent leurs propres idées pour le faire évoluer. Nous dévions nous-mêmes des règles établies, mais ne le dis à personne B)

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En tant qu'équipe, comment travaillez-vous ensemble pour créer votre musique ? Est-ce qu'il y a Mr. Kick/Snare et Mr. Athmsophère ? Comment créez-vous un morceau ? Êtes-vous toujours satisfaits par le résultat avant qu'il ne sorte ?
Nous travaillons chacun dans notre studio. Nous collaborons rarement en personne mais il y a quelques morceaux que nous avons créés ensemble en studio. La plupart de nos collaborations sont commencées par l'un de nous deux et finies par l'autre. Internet a rendu cela beaucoup plus simple.
Nous devons tous les deux être Mr Kick/Snare. Toutefois, il doit être dit que le « Mister Atmosphère » de Noel est un gars musculairement surdéveloppé. Une idée pour un morceau peut venir de n'importe où, le temps, un son de drum que l'on vient de créer, un nouveau plugin VST, un morceau d'un ami producteur, etc. Des fois on s'assoit en se disant que l'on va faire un morceau qui va sonner comme cela. Et des fois cela fonctionne. Nous n'avons jamais rien sorti dont nous n'étions pas satisfaits au moment de sa sortie.

En plus de la production musicale, vous avez vos labels, un studio de mastering, DJ Hidden a signé en édition chez Chrysalis. Votre vie est dédiée à la musique. En vivez-vous ?
Noel en vit à 100% et Franck le pourrait probablement mais il a toujours un boulot de prof 3 jours par semaine. Ne pas avoir autre chose que la musique implique d'être constamment productif. Si tu ne travailles pas, tu ne manges pas. Il faut créer de nouveaux morceaux, même quand tu n'en as pas envie. Avoir un label et une activité de mastering permet d'avoir une sécurité supplémentaire et de ne pas avoir à faire de compromis inutiles, car avec la musique, on ne sait jamais qui sera populaire demain!

L'interview est également en ligne sur Deperate Bloglife desperatebloglife.wordpress.com/2012/03/...ory-interview-lgmb3/

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il y a 12 ans 7 mois #43540 par JanineVodka
A J-4, nous vous proposons d'en découvrir un peu plus sur notre Dj Ankou ;)

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Mr Ankou, tu commences à avoir de la bouteille en tant que Dj et on te retrouve de manière ponctuelle sur de nombreux line up en France. Comment en es-tu arrivé à mixer ces musiques alternatives dures ? As-tu déjà beaucoup joué à l’étranger et quel regard portes-tu sur la différence entre les scènes européennes ?Je me suis vraiment intéressé à la musique au début de mon adolescence, j’ai tout de suite était attiré par les musiques dures telles que le Death Metal, le Punk, etc. … Vers les années 2000, j’ai eu la chance de découvrir la musique électronique et par la suite de pouvoir l’apprécier en Rave Party. Le choc musical du Kick Hardcore sur mes neurones a été une révélation, un mélange de tout ce que je pouvais apprécier : La Hard Music et l’électronique. Puis, au fur et à mesure des années, je me suis aperçu que le Hardcore était la musique qui avait le plus d’impact sur l’ambiance des soirées. Après avoir passé des nuits et des weekends end à écouter cette musique avec le plus grand plaisir qui soit, j’ai décidé de devenir acteur de ce mouvement.
Ayant joué une seule fois à l’étranger je n’ai qu’un avis restreint mais positif : un plateau européen avec des DJ allemands, suisses, français et italiens. Chaque DJ était plus apprécié par ses performances et sa personnalité que par sa notoriété.

On peut trouver sur le net de tes mixs aux styles assez différents, allant de l’electro à l’industrielle qui tâche. Accordes-tu autant d’importance à tous ces styles différents ou as-tu un style de prédilection et pourquoi ?J’attache beaucoup d’importance à chaque style musical, les atmosphères sont tellement différentes et appréciables. D’ailleurs je mélange beaucoup de styles différents dans mes mixs car les techniques sont différentes et me permettent d’évoluer. Cela change selon mes humeurs et mes envies du moment mais ce que je préfère est de loin le Hardcore (car on n’est pas là pour discuter et prendre le thé… ;))

En écoutant tes mixs on s’aperçoit que tu sembles très pointilleux sur la technique. Quelle place y donnes-tu à celle-ci? Es-tu du genre à préparer chaque seconde de tes mixs ou laisses-tu un peu de place à l’improvisation ?
La technique est à mes yeux au même niveau que l’histoire ou l’âme d’un set ou d’une composition. J’ai pour habitude de préparer l’atmosphère mais je considère que la technique est principalement acquise avec les années et j’improvise en fonction de la réaction du public.

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En tant que Dj, tu as montré de quoi tu étais capable depuis plusieurs années. Est-ce que cela ne te démanges pas de passer de l’autre côté du miroir pour devenir compositeur ? Est-ce qu’être Dj te semble un frein à la créativité au premier abord ou est-ce que tu penses que cela peut nourrir le compositeur qui sommeille en toi ?
J’arrive petit à petit à la composition, étant perfectionniste et manquant d’expérience, j’ai plus bidouillé que composé toutes ces années mais toujours avec le projet de pouvoir enfin exprimer une musique personnelle et professionnelle.
Avec ma discographie accumulée pendant pratiquement 10 ans, j’essaie d’associer tout ce qui me fait le plus vibrer sur un dancefloor.

Tu fais partie du collectif Party Uniq depuis quelques années. Est-ce qu’être acteur de cette scène en tant que promoteur de soirée est une sorte de mission pour toi ? Qu’as-tu retiré de cette expérience très différente qui est celle des gens qui mettent leur énergie au service de la promotion des musiques dures ?
Oui, pour moi c’est une mission du genre « T’inquiète on est là !!! Si Si la famille quoi !!! » . Je pense qu’à un moment il y a ceux qui agissent pour prouver que le Hardcore est une musique au même niveau que les autres musiques électroniques et il y a ceux qui font la révolution assis dans leur canapé à fumer des joints. Donc je préfère être actif plutôt que passif (Je n’aime pas la sodomie, sauf le dimanche !!! LOL). J’en retire un réel aboutissement par rapport à mes projets d’adolescent. Hardcore jusqu’au bout des doigts !

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